En salles : La nouvelle voiture de Quentin Tarantino est tout sauf une réussite. Les passagers sont proprement insupportables, l’intérieur est moche, la carrosserie est juste OK. Seul l’autoradio est toujours performant.
Je résume : QT a décidé de nous re-re-refaire le coup du film des seventies version série Z avec mini scénar, maxi papote et direction d’acteurs à l’ancienne. Le tout entrecoupé de montage qui saute et de péloche rayée pour faire genre seventies bas de gamme.
Seulement voilà, passées les 10 premières minutes (donc : 3 sautes de montage, son saturé, couleurs criardes et 150 traits sur l’image), on est en droit d’être un peu plus exigeant que ça avec celui qui nous a quand même pondu quelques moment magique comme Reservoir Dogs, Kill Bill et Pulp Fiction.
Je résume : QT a décidé de nous re-re-refaire le coup du film des seventies version série Z avec mini scénar, maxi papote et direction d’acteurs à l’ancienne. Le tout entrecoupé de montage qui saute et de péloche rayée pour faire genre seventies bas de gamme.
Seulement voilà, passées les 10 premières minutes (donc : 3 sautes de montage, son saturé, couleurs criardes et 150 traits sur l’image), on est en droit d’être un peu plus exigeant que ça avec celui qui nous a quand même pondu quelques moment magique comme Reservoir Dogs, Kill Bill et Pulp Fiction.
Panne sèche
Mais là, c’est la panne sèche : à mi-chemin entre caricature de lui-même et arrivée en debout sur le klaxon au terminal des prétentieux, Tarantino se perd dans son "hommage" aux films bas de gammes des 70’s.
Du coup sa version rallongée pour les intellos européens que nous sommes n’en finit pas de nous servir des dialogues d’occasions ou des femelles pieds nus en short moulant n’en finissent pas de nous saouler de phrases dignes d’un X du dimanche soir sur M6.
Quand Samuel Jackson et John Travolta dissertent 10 minutes sur le Big Mac, c’est plutôt sympa. Quand Zoé Bell (cascadeuse…) et Rose McGowan parlent 10 minutes de grattage dans le dos, on a vite des démangeaisons, juste avant l’arrivée de boutons…
Tu t’es vu Quentin bu !
C’est parce que c’est Tarantino que je suis très faché, car si c’était l’œuvre d’un illustre inconnu, le film n’aurait même pas traversé l’Atlantique et on aurait pu le voir en direct to vidéo sur les marchés du dimanche dans la collection à 1 €.
Même le Journal du Dimanche, daté du 3 juin, souvent consensuel, nous a ressorti le coup du j’aime / j’aime pas, pour nous pondre la double critique sur le même film.
No comment sur le casting des filles qui rament, des dialogues de Bézu (une des femmes hurle : "J’ai la plus grosse bite de la route et je vais te la mettre dans le c…" - Toujours classe), la potée pour les potes (Eli Roth etc…) et bien sur Tarantino himself, en barman ivre . Sans oublier la fin digne d’un bon épisode de L’Homme qui Tombe à Pic. Sauf que Colt Sivers, il ne faisait pas que bavasser avec des tasspé !… Seul Kurt Russel, impeccable serial loser-killer, et bien sûr une bande son au top, sauve le film de l’oubli total.
Allez Quentin, pose ton verre, arrête-toi aux stands et mets du super dans ta prochaine réalisation pour pas finir sur la jante…
Mon conseil : Allez-y (avec un livre) et faites vous votre avis !
Marcel Martial (full pedal)
Mais là, c’est la panne sèche : à mi-chemin entre caricature de lui-même et arrivée en debout sur le klaxon au terminal des prétentieux, Tarantino se perd dans son "hommage" aux films bas de gammes des 70’s.
Du coup sa version rallongée pour les intellos européens que nous sommes n’en finit pas de nous servir des dialogues d’occasions ou des femelles pieds nus en short moulant n’en finissent pas de nous saouler de phrases dignes d’un X du dimanche soir sur M6.
Quand Samuel Jackson et John Travolta dissertent 10 minutes sur le Big Mac, c’est plutôt sympa. Quand Zoé Bell (cascadeuse…) et Rose McGowan parlent 10 minutes de grattage dans le dos, on a vite des démangeaisons, juste avant l’arrivée de boutons…
Tu t’es vu Quentin bu !
C’est parce que c’est Tarantino que je suis très faché, car si c’était l’œuvre d’un illustre inconnu, le film n’aurait même pas traversé l’Atlantique et on aurait pu le voir en direct to vidéo sur les marchés du dimanche dans la collection à 1 €.
Même le Journal du Dimanche, daté du 3 juin, souvent consensuel, nous a ressorti le coup du j’aime / j’aime pas, pour nous pondre la double critique sur le même film.
No comment sur le casting des filles qui rament, des dialogues de Bézu (une des femmes hurle : "J’ai la plus grosse bite de la route et je vais te la mettre dans le c…" - Toujours classe), la potée pour les potes (Eli Roth etc…) et bien sur Tarantino himself, en barman ivre . Sans oublier la fin digne d’un bon épisode de L’Homme qui Tombe à Pic. Sauf que Colt Sivers, il ne faisait pas que bavasser avec des tasspé !… Seul Kurt Russel, impeccable serial loser-killer, et bien sûr une bande son au top, sauve le film de l’oubli total.
Allez Quentin, pose ton verre, arrête-toi aux stands et mets du super dans ta prochaine réalisation pour pas finir sur la jante…
Mon conseil : Allez-y (avec un livre) et faites vous votre avis !
Marcel Martial (full pedal)
Boulevard de la Mort (Death Proof) de Quentin Tarantino (sortie le 6 juin), avec Kurt Russel et tout un tas de tasspé !
2 commentaires:
MErci Martial. Je le verrais en VOD !
Comment voir un film violent, avec d'interminables dialogues et des effets à 2 balles sans s'emmerder 1 seconde. La rythme de ce film est unique, incompréhensible de perfection.
QT nous mène à la baguette. On se surprend à penser "Vas-y, flingue-le !", comme lorsqu'on matait des nanares il y a 20 ans, nanares qu'on ne pourrait plus voir maintenant.
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