Artistes : C'est à un génie de la comédie que la chaîne OCS Géants rend hommage ce soir. J'ai nommé Monsieur Jerry Lewis. Cela commence très fort à 20h40, avec la diffusion de Docteur Jerry et Mister Love (The Nutty Professor, 1963), l'un des chefs-d'oeuvre de l'artiste. Jerry revisite Docteur Jekyll et Mister Hyde : amoureux d'une de ses étudiantes (Stella Stevens), un prof de chimie nerd et timide met au point un breuvage qui le transforme en beau gosse. Un double rôle qui lui permet de montrer l'étendue de son talent comique tout en égratignant au passage son ex-partenaire, Dean Martin, qu'il pastiche allègrement en tombeur arrogant. Et le film est un petit bijou de réalisation.
Car Jerry Lewis a été également un grand cinéaste, à la mise en scène inventive et à la pointe de la technologie - c'est l'un des premiers réalisateurs à utiliser le retour vidéo sur ses plateaux. A 22h25, le documentaire Method To The Madness Of Jerry Lewis (2011), de Gregg Barson, permet d'ailleurs de (re)découvrir l'étendue d'une carrière unique, avec les hommages appuyés de Steven Spielberg, Quentin Tarantino, John Landis, Jerry Seinfeld, Alec Baldwin, Eddie Murphy, Billy Crystal et bien d'autres.
Anarchy in the 50's
Fils de vedettes du music-hall, Jerry monte sur les planches à l'âge de cinq ans. Chant, claquettes... le gosse provoque le rire du public et ne s'en remettra pas. Il enchaîne les numéros dans des clubs jusqu'à sa rencontre avec Dean Martin, le 25 juillet 1946. Dans l'Amérique puritaine de l'après-guerre, le duo détonne par ses shows extravagants, mêlant chants, sketchs, danses et improvisations délirantes. C'est un gros bordel sur scène mais c'est hilarant. Emissions TV et films suivront. Des dizaines de milliers de fans hystériques se pressent à chacune de leurs apparitions. Une Beatlemania avant l'heure. Et au sommet de sa gloire, le binôme se sépare le 25 juillet 1956. Dean devient crooner, fait l'acteur (notamment dans Rio Bravo), anime un show qui deviendra populaire, fait les 400 coups au sein du Rat Pack.
Quant à Jerry, il entame une brillante carrière cinématographique, signe un deal mirobolant avec Paramount et passe derrière la caméra. Gags à gogo, trouvailles visuelles, émotions délicates... l'artiste trouve son style. Il invente le Téléthon et poursuit ses one man shows malgré son grand âge, avec la même passion. Certes, le bonhomme connaît une traversée du désert : s'il garde un gros fan club, il est mal aimé aux States. Les Américains le trouvent ringard (la preuve : les Français l'adorent !) et ne lui pardonnent pas la fin du duo avec Dino.
Pour ceux qui n'ont jamais vu le documentaire en plusieurs parties Bonjour Mr Jerry de Robert Benayoun (et auteur de l'excellent Bonjour Mr Lewis, dans la collection Points-Virgule, au Seuil), ce Method To The Madness Of Jerry Lewis porte un regard très complet sur la carrière de Jerry, avec beaucoup de témoignages et d'images d'archives exceptionnelles. Commencez l'année du bon pied, avec Jerry Lewis !
Anderton
Anarchy in the 50's
Fils de vedettes du music-hall, Jerry monte sur les planches à l'âge de cinq ans. Chant, claquettes... le gosse provoque le rire du public et ne s'en remettra pas. Il enchaîne les numéros dans des clubs jusqu'à sa rencontre avec Dean Martin, le 25 juillet 1946. Dans l'Amérique puritaine de l'après-guerre, le duo détonne par ses shows extravagants, mêlant chants, sketchs, danses et improvisations délirantes. C'est un gros bordel sur scène mais c'est hilarant. Emissions TV et films suivront. Des dizaines de milliers de fans hystériques se pressent à chacune de leurs apparitions. Une Beatlemania avant l'heure. Et au sommet de sa gloire, le binôme se sépare le 25 juillet 1956. Dean devient crooner, fait l'acteur (notamment dans Rio Bravo), anime un show qui deviendra populaire, fait les 400 coups au sein du Rat Pack.
Quant à Jerry, il entame une brillante carrière cinématographique, signe un deal mirobolant avec Paramount et passe derrière la caméra. Gags à gogo, trouvailles visuelles, émotions délicates... l'artiste trouve son style. Il invente le Téléthon et poursuit ses one man shows malgré son grand âge, avec la même passion. Certes, le bonhomme connaît une traversée du désert : s'il garde un gros fan club, il est mal aimé aux States. Les Américains le trouvent ringard (la preuve : les Français l'adorent !) et ne lui pardonnent pas la fin du duo avec Dino.
Pour ceux qui n'ont jamais vu le documentaire en plusieurs parties Bonjour Mr Jerry de Robert Benayoun (et auteur de l'excellent Bonjour Mr Lewis, dans la collection Points-Virgule, au Seuil), ce Method To The Madness Of Jerry Lewis porte un regard très complet sur la carrière de Jerry, avec beaucoup de témoignages et d'images d'archives exceptionnelles. Commencez l'année du bon pied, avec Jerry Lewis !
Anderton
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