En DVD et Blu-ray : Si en 50 avant Jésus Christ, toute la Gaule est conquise ou presque, il faut attendre l'an 43 de notre ère pour que les Romains s'installent durablement en Grande-Bretagne. La série britannique Britannia, dont la saison 1 est éditée en vidéo par Wild Side, retrace cette conquête sanglante... et hallucinante. Ou quand l'Histoire rencontre le fantastique.
Britannia a été créée par Jez Butterworth, qui a signé le scénario de La Dernière Légion (Doug Lefler, 2007), un film qui réunissait déjà les ingrédients que l'on retrouve dans la série : un contexte historique et une bonne part de fantastique, des Romains, des Barbares, un mage et les origines mystiques du Royaume-Uni en toile de fond.
La série plaira autant aux amateurs de péplum qu'aux fans de Game of Thrones. Première belle impression : les 9 épisodes ont été largement tournés en milieu naturel - lande battue par les vents, forêts majestueuses, falaises tombant à pic - dans lesquels les décors (villages celtes, campement romain, lieux sacrés) s'intègrent parfaitement. Même soin accordé aux costumes. De quoi enraciner la série dans une réalité tangible, loin des fictions antiques en carton-pâte. Britannia séduit également par son parti pris esthétique : la photo est splendide et le recours au grand angle plonge immédiatement le spectateur au coeur de l'île mystérieuse. La caméra colle aussi souvent au plus près des personnages, dont elle nous fait pénétrer l'intimité.
Ce réalisme aurait pu suffire à faire une série historique de qualité. Mais le récit prend rapidement la tangente en faisant partager les rites des druides ainsi que leurs visions. Séquences hallucinantes au sens propre. Autre bonne surprise : Jez Butterworth ne cherche ni à idéaliser les Celtes, ni à diaboliser les Romains. Chaque personnage est traité comme un être humain à part entière, avec sa psychologie complexe, ses comportements parfois contradictoires et ses secrets qui se révèlent progressivement. D'où des relations passionnantes à regarder. Quant aux scènes d'action, violentes, elles sont très réussies. Attention, ça gicle ! L'humour est aussi présent, par petites touches.
Au-delà des trois acteurs sus-cités, on retrouve Kelly Reilly (Sherlock Holmes, True Detective) dans le rôle d'une princesse Cantii intrépide et rebelle ; Nikolaj Lie Kaas (Les Enquêtes du département V) dans celui d'un druide paria et illuminé ; Mackenzie Crook (Gareth Keenan dans The Office), étonnant et inquiétant dans le rôle du grand druide ; Stanley Weber (Borgia) en Gaulois farouche ; Julian Rhind-Tutt (The Hours) en prince Cantii malmené ; et même David Bradley (Rusard dans Harry Potter) en vieux druide.
Britannia tient toutes ses promesses. Rebondissements et mystères rythment les 9 épisodes que l'on prend plaisir à enchaîner. Bonne nouvelle : il y a une saison 2.
Ce réalisme aurait pu suffire à faire une série historique de qualité. Mais le récit prend rapidement la tangente en faisant partager les rites des druides ainsi que leurs visions. Séquences hallucinantes au sens propre. Autre bonne surprise : Jez Butterworth ne cherche ni à idéaliser les Celtes, ni à diaboliser les Romains. Chaque personnage est traité comme un être humain à part entière, avec sa psychologie complexe, ses comportements parfois contradictoires et ses secrets qui se révèlent progressivement. D'où des relations passionnantes à regarder. Quant aux scènes d'action, violentes, elles sont très réussies. Attention, ça gicle ! L'humour est aussi présent, par petites touches.
Au-delà des trois acteurs sus-cités, on retrouve Kelly Reilly (Sherlock Holmes, True Detective) dans le rôle d'une princesse Cantii intrépide et rebelle ; Nikolaj Lie Kaas (Les Enquêtes du département V) dans celui d'un druide paria et illuminé ; Mackenzie Crook (Gareth Keenan dans The Office), étonnant et inquiétant dans le rôle du grand druide ; Stanley Weber (Borgia) en Gaulois farouche ; Julian Rhind-Tutt (The Hours) en prince Cantii malmené ; et même David Bradley (Rusard dans Harry Potter) en vieux druide.
Britannia tient toutes ses promesses. Rebondissements et mystères rythment les 9 épisodes que l'on prend plaisir à enchaîner. Bonne nouvelle : il y a une saison 2.
Anderton
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire