Les Deux mondes: on se poil (voorde) !

En salles (Bientôt...). Les rôles de Benoît Poelvoorde nous apprennent généralement que la grandeur d’un homme ne s’estime pas en fonction de son apparente banalité (Du jour au lendemain, Podium...). Un physique de pied nickelé et un statut social perfectible ne signifient pas pour autant l’incapacité d’accomplir un destin exceptionnel. Il semble qu’une fois de plus Benoît ait accepté de correspondre à l’archétype du mec auquel il arrive des trucs qui l’obligent à se dépasser, à prouver que le commun n’engendre pas qu’ennui et compassion. Dans Les deux mondes, dont on vous avait déjà parlé ici, il est en effet celui par qui le fantasme devient réalité : considéré comme un incapable dans la réalité, il montrera des ressources insoupçonnées pour peu que des circonstances exceptionnelles, voire surnaturelles, l’y encouragent.

Et si on se marrait ?
La bande-annonce est là…On peut bien entendu se contenter d’un premier niveau de lecture (voir ci-dessus) mais ce serait sans doute faire offense à la nature strictement poilante du film. Sans avoir eu la chance de le voir, je pense donc qu’il faut éviter de considérer ce film comme une énième revendication de la potentialité superbe d’une humanité déchue (malgré la présence d’Augustin Legrand, le fondateur des Enfants de Don Quichotte, dans le casting) pour n’y voir que l’occasion de passer un bon moment en compagnie du bouffon belge le plus talentueux depuis Johnny Hallyday.
Mon conseil : le film sort aujourd’hui si on se projette dans deux semaines…Tous vos avis seront les bienvenus !
Sentenza (certainement aimera)