Productrice chez Les Compagnons du cinéma et Wild Bunch, Florence Gastaud a répondu à notre Questionnaire cannois (découvrez l'intégralité de nos interviews). Elle évoque ses souvenirs de Croisette et cette édition 2024. Où il est question de casquettes, de tongs, de vérification redoutable et de fêtes Wild Bunch, évidemment.
Qu'allez-vous faire à Cannes ?
En premier, montrer les deux films que j’ai coproduits : le film de Michel Hazanavicius, La Plus précieuse des marchandises, une coproduction Agat films/Les Compagnons du cinéma, en compétition officielle, et le film Niki de Céline Sallette, une coproduction Cinéfrance/Wild Bunch, en sélection officielle - Un certain regard. Je profiterai aussi de ma présence à Cannes pour tenter de commencer à financer d’autres projets en développement. Et évidemment, j’espère trouver le temps de manger un pan bagnat avec quelques camarades pour parler cinéma et échanger sur nos envies collectives
Combien de fois avez-vous participé au Festival ?
Pfffiou…. Vingt fois peut être. Sous des casquettes très différentes.
Qu’attendez-vous de cette édition 2024 ?
Que les films que j’ai produits aient un magnifique accueil !! Et j’espère aussi en découvrir de magnifiques autres. Grande hâte de voir le prochain Jacques Audiard, Emilia Perez, par exemple et je suis curieuse de découvrir aussi Maria, le film de Jessica Palud, ou encore le film d’animation Flow à Un Certain Regard.
Quel est votre plus grand plaisir pendant le Festival de Cannes ?
L’énergie collective folle qui en découle et la niaque que cela donne pour les mois à venir.
Qu’est-ce qui vous énerve le plus ?
Quelques énergies négatives et des avis radicaux disproportionnés qui manquent parfois de respect au travail accompli par les réalisateurs/trices.
Quel est votre plus beau souvenir ?
La nuit de vérification la veille de la projection du Redoutable. Où l’on se retrouve quelques-uns dans la salle Lumière à 2h du mat’ avec Michel Hazanavicius et ses principaux chefs de poste pour vérifier l’image et le son du film. Magique.
Qu’y a-t-il dans votre valise ?
Des chaussures, des robes, un jogging, des tongs.
Quel est votre truc pour tenir le coup pendant la quinzaine ?
Les quelques copains/copines sur lesquel(le)s on peut s’appuyer selon l’évolution des états, de la liesse à l’ivresse, du stress à la tristesse.
Pour quel(le) artiste redeviendriez-vous un fan de base si vous le/la croisiez sur la Croisette ?
Totoro.
Votre fête cannoise la plus délirante, c’était où et quand ?
Fête Wild Bunch évidemment. Toutes. Mais évidemment celle de Welcome to New York, c’était bien n’importe quoi.
Quelle est votre Palme d’or préférée ?
Pfffiou, hyper dure comme question. J’en ai beaucoup. Peut être que j’ai une tendresse particulière pour Paris Texas.
Quel est votre programme après le Festival ?
Dormir chez mes parents sur les hauteurs de Nice, en buvant quatre litres d’eau gazeuse par jour et eux m’interrogeant : "Tu es sûre que tu ne travailles pas un peu trop ?".
Sur Twitter, suivez @FloGastaud
Crédits photo : Florence Gastaud / Shochiku Co., Ltd. – Rhapsodie en août d’Akira Kurosawa (1991) / Création graphique © Hartland Villa.
Anderton
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire