Artistes : C’est le genre de nouvelles qui te frappent pire qu’un direct au foie. Sauf que là, c’est au cœur. Roy Scheider est mort. Il avait 75 ans. Il était soigné à l'hôpital de Little Rock, dans l'Arkansas, pour une maladie qui n’a pas été rendue publique.
Roy Scheider, pour moi, c’est le shérif Brady des Dents de la Mer (Steven Spielberg) : un type qui a peur de l’eau et qui se retrouve à chasser le grand blanc entre un universitaire un poil prétentieux et un pêcheur macho.
Roy Scheider, pour moi, c’est le shérif Brady des Dents de la Mer (Steven Spielberg) : un type qui a peur de l’eau et qui se retrouve à chasser le grand blanc entre un universitaire un poil prétentieux et un pêcheur macho.
Un héros ordinaire sur lequel Spielberg a appliqué (en mieux) le plan génial inventé par Hitchcock sur Sueurs Froides (Vertigo) : zoom avant + travelling arrière (ou l’inverse).
C’est aussi le chorégraphe d’All That Jazz (Bob Fosse) qui meurt d’un cancer à l’hôpital et qui se rappelle de ses années folles. Un film que même ceux qui détestent les comédies musicales sont obligés d’adorer.
C’est aussi le chorégraphe d’All That Jazz (Bob Fosse) qui meurt d’un cancer à l’hôpital et qui se rappelle de ses années folles. Un film que même ceux qui détestent les comédies musicales sont obligés d’adorer.
Pote à Popeye
Roy Scheider, c’est aussi le collègue de Popeye dans French Connection (William Friedkin) : il est un peu éclipsé par la prestation magistrale de Gene Hackman. C’est enfin, le type qui dans Marathon Man (John Schlesinger) se fait à moitié découper la main par un fil à couper le beurre alors qu’un assassin tente de lui ouvrir la carotide par derrière…
Bref, Roy Scheider, c’est un immense comédien qui a surtout illuminé le cinéma des années 70. Il a fait d’autres choses depuis, entre grand et petit écrans, mais rien d’aussi marquant que par le passé. Comme Jean-Pierre Cassel, on le verra en 2008 dans deux films posthumes : Iron Cross et Dark Honeymoon. Deux séries B.
Anderton
Bref, Roy Scheider, c’est un immense comédien qui a surtout illuminé le cinéma des années 70. Il a fait d’autres choses depuis, entre grand et petit écrans, mais rien d’aussi marquant que par le passé. Comme Jean-Pierre Cassel, on le verra en 2008 dans deux films posthumes : Iron Cross et Dark Honeymoon. Deux séries B.
Anderton
3 commentaires:
Je l'avais évidemment adoré dans "Jaws", découvrant pour la première fois son regard de cocker et sa carrure d'anti héros, chétive et maladroite.
RIP Roy.
Sinon, l'effet dont tu parles, s'appelle un travelling compensé.
C'est con, fallait y penser.
Merci Flo.
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