A quelques jours d'Halloween, Urban Comics et Delcourt offrent l'occasion aux amateurs d'horreur de frissonner à la lecture de trois albums de bande dessinée. w0rldtr33 nous dévoile un internet maléfique qui incite ses utilisateurs à commettre d'effroyables crimes, Night Eaters nous fait rencontrer une mère de famille sino-américaine aux pouvoirs terrifiants tandis que Nights nous plonge dans une Floride alternative peuplée de fantômes, vampires et créatures sanguinaires.
Quel beau métier que celui d'acteur. C'était d'ailleurs le titre de travail (A notre beau métier) du film de Quentin Dupieux, Le Deuxième acte. Ceux qui l'ont raté au Festival de Cannes 2024 ou lors de son exploitation en salle peuvent se réjouir, il est désormais disponible sur support physique, avec en prime un court et sympathique bonus.
Urban Comics publie deux albums de BD dans lesquels Batman est confronté à de monstrueux ennemis qui agissent au coeur d'une Gotham plus inquiétante que jamais : Batman City of Madness de Christian Ward et Bat-Man First Knight de Dan Jurgens et Mike Perkins. Plongées dans les ténèbres !
Il y a presque 20 ans, Alfonso Cuarón nous montrait Londres comme nous ne l’avions jamais vue dans Les Fils de l’Homme, œuvre dystopique époustouflante aussi bien visuellement que dans son propos visionnaire. C’est ici qu’il nous ramène pour sa nouvelle - et première - série, Disclaimer. Présentée sur grand écran à la Mostra de Venise mais aussi au Festival Lumière à Lyon il y a quelques jours en présence du réalisateur mexicain, la série – qu’il décrit lui-même comme un film en sept chapitres (un an de tournage au total) – est portée par Cate Blanchett, Sacha Baron Cohen, Kevin Kline et Lesley Manville.
Orson Welles, Ava Gardner, Stan Laurel et Oliver Hardy... quatre talents qui ont durablement marqué le cinéma de leur empreinte, quatre caractères intransigeants sur leur art qui ont dû affronter les studios comme les médias. Trois bons albums de bande dessinée racontent leurs destinées troublées.
Après le splendide album Toutes les morts de Laila Starr, Ram V et Filipe Andrade remettent le couvert avec Le Dernier festin de Rubin. Une fable philosophico-gourmande au coeur de l'Inde. Savoureux.
Inviter à dîner des jeunes voisins qui passent leur temps à bruyamment s'envoyer en l'air quand on est un couple de quinqua rangés de la gaudriole, c'est l'assurance de passer une soirée... très particulière. C'est également le pitch d'Et plus si affinités, une comédie qui a fait la culbute au Festival de l'Alpe d'Huez (quatre prix). Le film, disponible dans une riche édition vidéo, mérite de repasser sur le canapé.
En cette veille du Festival Lumière 2024, deux ouvrages nous emportent sur les traces des pionniers du cinématographe. Dans Rue du Premier-Film, Thierry Frémaux vagabonde une nuit dans l'Institut Lumière qu'il dirige, à la rencontre des fantômes du 7e art. Avec Pour une fraction de seconde, Guy Delisle consacre pour sa part un roman graphique à "la vie mouvementée d'Eadweard Muybridge", étonnant passeur de relais entre la photographie et le cinéma.
Instant classic. L'expression, souvent galvaudée, est parfaitement adaptée pour décrire Le Robot sauvage (The Wild Robot), qui sort ce mercredi sur nos écrans. Chris Sanders signe l'un des plus beaux films produits par DreamWorks Animation et même l'un des plus beaux films d'animation de ces dernières années.
Le 79e congrès des exploitants s'est déroulé à Deauville du 23 au 26 septembre. L'occasion pour les distributeurs de présenter des extraits, teasers, bandes-annonces et affiches de leurs prochaines sorties. Nous y étions. De Kraven à Saint-Ex, en passant par Six jours et Mufasa, voici donc quelques visuels à découvrir. Avec José Garcia en bonus. On a aussi essayé de résumer quelques films présentés à partir de films déjà sortis ou de personnages de cinéma. C'est capillotracté mais c'est garanti sans spoiler.
Il y a des matins comme ça... Apprendre le décès de Michel Blanc, à 72 ans, ça file un sacré coup. Le comédien nous a tant régalés dans des rôles d'emmerdeurs mythos (éternel Jean-Claude Dusse) puis dans des rôles plus graves (Monsieur Hire), où à chaque fois il nous bouleverse par la justesse de ses interprétations. C'était aussi un brillant scénariste qui a réussi à devenir un grand metteur en scène. Pour lui rendre hommage, j'ai envie de revenir sur ses deux premières réalisations : Marche à l'ombre (1988) et Grosse fatigue (1994).