En salles. Christophe Lambert n'a pas de souci à se faire. Sa prestation ne sera pas effacée par celle du double numérique de Ray Winstone dans le nouvel opus de "L'abeille qui crie au loup" (c'est Angelina Jolie qui le dit et quand elle parle, on la regarde religieusement). Christophe avait pourtant tout fait pour rendre le personnage aussi charismatique qu'une ado à un concert d'Aznavour mais il n'a rien pu faire face aux "progrès" technologiques appliqués au cinéma. Les héros de ce Beowulf new génération, dont on vous avait déjà parlé ici et là, sont lisses, incroyablement lisses...Tellement lisses qu'on se demande quel est l'intérêt de réaliser un film en utilisant cette technique 3D. Heureusement qu'ils ne sont pas seulement lisses mais aussi handicapés par l'échec de la Performance Capture dans la retranscription de la fluidité des mouvements humains. L'avantage est que le spectateur sait qu'il est devant le résultat de prouesses techniques bluffantes, l'inconvénient est qu'il oublie qu'il est devant un film.
Si, au moins, l'histoire avait été captivante...
Malheureusement cette démo vidéo n'est pas à la hauteur de la légende. Elle l'est d'autant moins qu'elle tente, sans y parvenir, d'approcher le mythe avec des effets plus qu'artificiels: musique pompeuse, plans grandiloquents, personnages caricaturaux. Ces artifices ne dissimulent pas l'absence de souffle épique dans les aventures du héros viking. Ce récit de l'affrontement entre un blondinet prétentieux et couillu, et une démone plutôt bien foutue, se limite à une guéguerre familiale et confidentielle. On s'en foutrait presque si la démone n'avait pas été Jolie et ne savait pas se servir de sa queue mieux que Beowulf.
Mon conseil: A voir, ne serait-ce que pour imaginer la tournure des événements si Beowulf avait été gay (« Sorry Angelina, I'm not interested »). D’ailleurs, soit dit en passant, la véritable légende du héros (voir ici) n’est pas du tout celle narrée dans le film…
Sentenza (Ratafia)
Si, au moins, l'histoire avait été captivante...
Malheureusement cette démo vidéo n'est pas à la hauteur de la légende. Elle l'est d'autant moins qu'elle tente, sans y parvenir, d'approcher le mythe avec des effets plus qu'artificiels: musique pompeuse, plans grandiloquents, personnages caricaturaux. Ces artifices ne dissimulent pas l'absence de souffle épique dans les aventures du héros viking. Ce récit de l'affrontement entre un blondinet prétentieux et couillu, et une démone plutôt bien foutue, se limite à une guéguerre familiale et confidentielle. On s'en foutrait presque si la démone n'avait pas été Jolie et ne savait pas se servir de sa queue mieux que Beowulf.
Mon conseil: A voir, ne serait-ce que pour imaginer la tournure des événements si Beowulf avait été gay (« Sorry Angelina, I'm not interested »). D’ailleurs, soit dit en passant, la véritable légende du héros (voir ici) n’est pas du tout celle narrée dans le film…
Sentenza (Ratafia)
3 commentaires:
Extrait du dialogue :
- Angelina : quelle grosse épée !
- Ray : ce n'est pas mon épée...
Le grand gagnant c'est Ray Winstone car dans la vraie vie il a une tete de tueur, que l'a il est limite viking playboy...
Moi j'y suis allé parce que c'était Zemeckis et surtout parce que le film était projeté en relief numérique et là j'avoue ça le fait vraiment !!! C'est vrai que si on le voit en 2D, c'est assez pauvre... Enfin y a tout de même dans la scène finale, Angelina qui barbotte avec en fond un couché de soleil (quand même on ne peut pas rester de glace...)
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