jeudi 21 avril 2011

Détective Dee : baroque and roll !


En salles : Ça y est, c’est le DEE DAY ! Le nouveau film de Tsui Hark, Détective Dee : le mystère de la flamme fantôme, débarque sur nos écrans. Si le réalisateur chinois a été parfois capable d’excès dans une certaine niaiserie asiatique, il sait aussi être un génie dans l’esthétisme et la narration et son nouveau film lorgne de ce côté.


Dee, raconte-moi une histoire !

D’abord, son histoire, mélange d’Indiana Jones et de Rouletabille est un plaisir à écouter : en 690, une série de morts mystérieuses frappe les membres loyaux (des gens disparaissent en cendres !) et menace l'intronisation de l'impératrice Wu. Cette dernière demande au détective Dee, de retour en Chine après huit ans de prison, de faire toute la lumière sur cette affaire.

Ensuite ses images sont juste un feu d’artifices pour les yeux. Tsui Hark retrouve ici la magie et la poésie de son inoubliable Histoire de fantômes chinois. Je ne saurais trop vous encourager à voir ce film en salles, car indéniablement, le sieur Hark a fait un grand film de cinéma, bourré de scènes éblouissantes, un régal pour les yeux des petits et des grands de 7 à 77 ans. Bref, Hark décoche des flèches de magies en plein dans les mirettes (phrase hommage à maitre Capello ici). Ce type est plus fort que la loi Hadopi, car je peux vous assurer que c’est vraiment un crime que de ne pas voir Detective Dee sur un grand écran. Et si vous ne me croyez pas, même Le Monde et Libération sont d’accord !

NB : Le film vient d’obtenir 6 prix lors des Hong Kong Film Awards la semaine dernière, dont celui de meilleur réal.


Marcel Martial (J’suis Hark)



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