En salles : Arthur Bishop porte le même prénom que Rimbaud. Mais ce n’est pas un poète. Il a également le même patronyme que le pin de Californie et qu’un fromage anglais. Pourtant ce n’est pas un arbre et il ne sent mauvais que quand il a couru. Arthur Bishop est une énigme. Même Jason Statham, qui l’interprète au cinéma, semble ignorer qui il est vraiment. Ça n’a d’ailleurs pas l’air de le préoccuper, c’est avant tout un acteur physique. Il en est au stade où la pauvreté psychologique de ses personnages est largement compensée par la taille de leurs biceps… Un seul mot d’ordre dans la direction d’acteur : "Quand on te regarde dans les yeux, on doit voir ta paire de couilles". Depuis, Jason serre la mâchoire, fronce les sourcils et mets des lunettes Calvin Klein (uniquement pour parler aux dames).
Statham brouille l'écoute
En réalité, tout le monde s’en tape de qui est Arthur Bishop. Du moment qu’il a un gros flingue et qu’il sache s’en servir. C’est juste un peu déstabilisant. Dans les nanars, les personnages ont toujours des noms hyper signifiants histoire que le public de benêts (dont je fais partie) puisse les reconnaître lorsqu’ils apparaissent à l’écran : James Braddock, Matt Hunter, Cordell Walker. Voilà des vrais noms de héros chucknorrisés. Avec Arthur Bishop, le réalisateur du Flingueur (The Mechanic) brouille le message, il tente d’orienter le spectateur vers une fausse piste…
Ce n’est d’ailleurs pas là sa seule tentative de manipulation, manipulation loin d’être subliminale, puisqu’il fait écouter à Jason de la musique classique en espérant nous berner, nous faire croire que son héros est capable de ressentir une émotion artistique autrement qu’en zigouillant une flopée de figurants à la mine patibulaire. Non Simon (West, le réal), tu ne nous tromperas pas, ton film est un nanar. Juste l’histoire d’un tueur à gage qui a de la testostérone dans le ciboulot et qui se débrouille vachement bien un couteau, un flingue, une arbalète à la main. Le reste n’a que peu d’importance.
Ce n’est d’ailleurs pas là sa seule tentative de manipulation, manipulation loin d’être subliminale, puisqu’il fait écouter à Jason de la musique classique en espérant nous berner, nous faire croire que son héros est capable de ressentir une émotion artistique autrement qu’en zigouillant une flopée de figurants à la mine patibulaire. Non Simon (West, le réal), tu ne nous tromperas pas, ton film est un nanar. Juste l’histoire d’un tueur à gage qui a de la testostérone dans le ciboulot et qui se débrouille vachement bien un couteau, un flingue, une arbalète à la main. Le reste n’a que peu d’importance.
Mon conseil : nanar non assumé équivaut à navet bien planté.
Sentenza
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