Artistes : Alan Rickman est mort. Les plus jeunes pleurent la disparition de Severus Rogue (Snape, son nom en V.O.) dans Harry Potter. Les moins jeunes, celle de Hans Gruber, le bad guy de Die Hard ou Piège de Cristal de ce côté-ci de l'Atlantique.
Je fais partie de la deuxième catégorie. Die Hard, je l'ai découvert au cinéma à l'été 1988, dans une salle de cinéma à Los Angeles. Claque intégrale. Mise en scène virtuose et casting dément. Ce chef des "terroristes" m'a marqué à jamais : calme (enfin, au départ), implacable, impitoyable... Son sermon du début, avec son petit livre noir en main, tel un pasteur protestant annonçant l'apocalypse... "Shoot ze glass"... Sa mort hitchcockienne... Quel personnage ! Pour sa première interprétation cinématographique (après une belle carrière au théâtre), à 42 ans, Rickman incarne est un des méchants les plus marquants de l'histoire du cinéma (le 46e sur 50 selon un classement de l'American Film Institute).
Rickman sera d'ailleurs souvent appelé pour interpréter les sales types. D'abord dans Mr Quigley l'Australien (1990) puis dans Robin des Bois, Prince des voleurs (1991) - cf cet extrait. Des prestations un peu trop caricaturales à mes yeux. Comme s'il voulait se dégruberiser en poussant le truc trop loin. Il obtiendra quand même un Bafta pour son rôle de shérif de Nottingham.
Sale type encore, mais plus nuancé, dans Love Actually (2003). Puis consécration planétaire dans le rôle du prof inquiétant de Poudlard.
Certes, il y a eu d'autres rôles moins sombres mais Alan Rickman restera associé à ces rôles de bad guys. Et il était bon, le bougre.
John McTiernan on Alan Rickman as Hans Gruber: pic.twitter.com/usnYLSnjmt
— Nick de Semlyen (@NickdeSemlyen) 14 Janvier 2016
Certes, il y a eu d'autres rôles moins sombres mais Alan Rickman restera associé à ces rôles de bad guys. Et il était bon, le bougre.
Anderton
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