En salle : Réalisé par James Mangold, Le Mans 66 a déboulé au cinéma avec pour copilotes Christian Bale et Matt Damon. Voici 5 bonnes raisons (au moins) d'aller vous installer dans le siège passager.
1) La nostalgie camarade
Quelle époque formidable que les années 60 aux US. Des fringues aux voitures, de la déco aux circuits, tout est forcément vintage et c’est un régal pour les yeux, mais aussi pour les oreilles avec une bande son rock très en phase.
2) Le Diable et le Damon
Comme a chacune de ses apparitions, Christian Bale rayonne. Ici, il ne joue pas le rôle de Ken Miles, il est Ken Miles, pilote forcément un peu fou, avec un côté diabolique dans son attitude. En face, Matt Damon, souvent lisse au cinéma, se hisse au niveau dans le personnage génial de Carroll Shelby. Le face à face est délicieux et il faudra compter avec eux sur la ligne de départ des Oscars.
3) Ford contre Ferrari
L’argument a de quoi faire fuir celles et ceux peu intéressés par la mécanique, mais le film raconte avant tout le combat mené par Henri Ford II (formidable Tracy Letts) pour mettre Ford au top des voitures US et mondiales, à une époque où Ferrari trust les victoires au Mans. Cela amène une scène jubilatoire où les Américains vont chez Ferrari en Italie afin de racheter la société à son créateur... Magnifique moment ! C’est aussi le titre original, Ford vs Ferrari, jugé trop clivant en France.
4) James Mangold
Réalisateur inclassable qui a commencé en France à La Quinzaine des réalisateurs avec Heavy, film indé oublié, avant de réaliser en 1997 le superbe Copland et son casting de fou : Sylvester Stallone, Robert de Niro, Harvey Keitel et Ray Liotta. Suivront 3h10 pour Yuma (déjà avec Bale), Walk the line, Night and Day et Wolverine avant le sublime Logan, meilleur épisode des X-Men selon moi.
5) Parce que c’est un putain de bon film
Le Mans 66 permet a Mangold de montrer à quel point il sait raconter les histoires d’hommes en magnifiant les images et en prenant le meilleur de tous ses comédiens. Du pop corn movie intelligent et beau à la fois, avec le pied à fond sur la pédale d’accélérateur.
Marcel Martial (Le Mans 69)
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