Après Tuco aka Marcel Martial (inversement et vice-versa), voici Sentenza qui pose sa pipe pour prendre la plume (encore que de la pipe à la plume, il n'y ait pas beaucoup de chemin à faire). CinéBlogywood accueille donc avec joie la Brute après le Truand. On attend plus que le Bon Blondin.
En salles : Le succès de Brice de Nice est vraisemblablement monté à la tête de son réalisateur James Huth. A l'occasion de la sortie de son nouveau film, Hellphone, il confiait : "Le chemin vers la connaissance de soi et la simplicité est essentiel pour devenir un adulte libre et bien dans sa tête". Et il ajoutait : "En fait, le film est une parabole sur les dangers du paraître". Tout un programme...
Pourtant, après avoir visionné la bande-annonce, il semble que le message soit un peu plus concis : un ado skater et désargenté est confronté à l'univers impitoyable des fils à papa richissimes. S'en suit une épopée didactique (et téléphonée) dans laquelle notre ado rebelle, puisqu'il écoute du rock qui tâche, découvrira les désagréments de la fracture sociale, une amitié vraie et l'amour avec capote (quoique vue la niaiserie du propos, il ne serait pas étonnant que notre jeune étalon reste puceau). Le hellcast à lui seul suffirait à prouver l'impuissance des scénaristes : choisir un petit chanteur à la croix de bois (Jean-Baptiste Maunier) pour interpréter un fan d'AC/DC est véritablement une faute professionnelle.
Il y a des films qui doivent être vus avant d'être critiqués. Il y en a d'autres qui doivent être critiqués avant d'être vus. Hellphone fait partie des films à critiquer tout court. Mon conseil : si tu crois toujours aux vertus du biactol et que tu te masturbes sur FHM, ce film est fait pour toi...
Rattrapage : Si tu vas voir le film (en ayant vu la b.-a....) et que tu trouves cette dernière pizza de Huth digeste, tu peux encore réagir…
Sentenza (N’allez pas là-bas)
En salles : Le succès de Brice de Nice est vraisemblablement monté à la tête de son réalisateur James Huth. A l'occasion de la sortie de son nouveau film, Hellphone, il confiait : "Le chemin vers la connaissance de soi et la simplicité est essentiel pour devenir un adulte libre et bien dans sa tête". Et il ajoutait : "En fait, le film est une parabole sur les dangers du paraître". Tout un programme...
Pourtant, après avoir visionné la bande-annonce, il semble que le message soit un peu plus concis : un ado skater et désargenté est confronté à l'univers impitoyable des fils à papa richissimes. S'en suit une épopée didactique (et téléphonée) dans laquelle notre ado rebelle, puisqu'il écoute du rock qui tâche, découvrira les désagréments de la fracture sociale, une amitié vraie et l'amour avec capote (quoique vue la niaiserie du propos, il ne serait pas étonnant que notre jeune étalon reste puceau). Le hellcast à lui seul suffirait à prouver l'impuissance des scénaristes : choisir un petit chanteur à la croix de bois (Jean-Baptiste Maunier) pour interpréter un fan d'AC/DC est véritablement une faute professionnelle.
Il y a des films qui doivent être vus avant d'être critiqués. Il y en a d'autres qui doivent être critiqués avant d'être vus. Hellphone fait partie des films à critiquer tout court. Mon conseil : si tu crois toujours aux vertus du biactol et que tu te masturbes sur FHM, ce film est fait pour toi...
Rattrapage : Si tu vas voir le film (en ayant vu la b.-a....) et que tu trouves cette dernière pizza de Huth digeste, tu peux encore réagir…
Sentenza (N’allez pas là-bas)
6 commentaires:
Le rouquin me fait penser (physiquement) à Corey Feldman, un de ces mômes qui a eu son heure de gloire (Goonies, Gremlins...) avant de péter un câble et de tomber dans la drogue.
Maintenant, ledit rouquin a peut-être commencé par la drogue...
il paraît que jean luc delarue a été directeur de casting sur ce film. peut on me confirmer cette information?
j'ai vu deux secondes de bande annonce et ça m'a suffi. mais quelle catastrophe! je suis même pas sûre que ça attire les jeunes!ça sent le navet à plein nez.
Rien que le pitch ne donne pas envie de s'aventurer sur ces terres arides du "teenage movie"... On pensait la spécialité définitivement retournée aux States après les tentatives foireuses françaises... James Huth a peut-être été le filmeur de Brice de Nice, rien ne dit qu'il retrouvera le succès avec ce téléphone venu de nulle part...
Plus d'informations à ceux intéressés dans cet article. J'essaye de ne pas dire mon opinion. A bientôt :
http://www.misteractu.com/loisirs/cinema/00003673-hellphone_vous_telephone_de_l_enfer.htm
Avant "Brice", James Huth avait réalisé "Serial Lover" qui, à défaut d'être parfait, avait une vraie personnalité (et un bon nombre de meurtres dégoulinants de ketchup). Rien que pour ça, je donne ma chance à Hellphone.
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