lundi 13 août 2007

Tel Père, Telle Fille : passe ton bac d'abord !

En salles : Alors que je déambulais récemment dans les corridors abrutissants du RER (et oui, à CinéBlogywood, c'est pas toujours paillettes et stars), mon regard fut attiré par l'affiche de Tel Père, Telle Fille.
Ce film d'Olivier de Plas raconte comment un rockeur has-been de 30 balais (Vincent Elbaz) découvre sa fille de 13 ans (Daisy Broom - cela ressemble à un pseudo d'actrice de films porno) dont il ne soupçonnait pas l'existence. Les voici donc obligés de vivre ensemble. Le marketing du film tourne autour de l'association "rockeur rebelle-rebelle ado" sur fond de relations "père-fille". Et sur l'affiche, on voit la fille écrire au feutre sur un mur : "Mon père est un looser".
La "loseuse"
Et là, tu ne peux que soupirer. Je veux bien que l'insolente manque de respect à son géniteur (en même temps, si elle n'est pas contente, c'est passage à la Ddass puis placement en famille d'accueil avec maman tortionnaire et papa pédophile!)... Passe encore qu'elle écrive sur les murs (ça commence comme ça puis ça file des rencarts sur les portes des chiottes)... Mais quitte à se la péter en écrivant en anglais, elle pourrait respecter l'orthographe ! 'Loser' s'écrit avec un seul O.
A moins que cette erreur exprime la rébellion ultime du personnage, je dirai que le service market du film a laissé passer une boulette. Ou alors, ils ont voulu faire presque aussi fort que le service marketing d'A la Recherche du Bonheur dont le titre anglais (Pursuit of Happyness) intégrait exprès une méga-faute, comme je vous l'avais expliqué.
En résumé : crache sur ton père, vomis sur la société mais RESPECTE L'ORTHOGRAPHE !
Anderton

2 commentaires:

Unknown a dit…

Film classique pour cinéma classique. Il faut savoir que qu'ils bossent généralement sur les affiches durant une ou deux semaines seulement (ils choisissent les créations qui leur parlent le mieux en une soirée). Il n'est pas rare que le réalisateur ne voit son affiche (sa vitrine, sa représentation, ce qui animera sa création dans les rues de tout un pays) que durant une poignée d'heures. Ridicule. Un réalisateur devrait lui-même dessiner son affiche pour que celle-ci soit retouchée par les agences de "com" par la suite. Pas le contraire...

C'est sûr, ça n'est pas Robert Evans et ses 8 mois pour créer une affiche (oui, j'ai encore regardé "The Kid Stays in the Picture" ce matin).

BUDOKAN a dit…

No conozco este film pero me ha entrado un poco la curiosidad por verlo. Parece atractivo. Saludos!