lundi 24 septembre 2007

Monica a les boules et Clive tire son coup

En salles : On vous avait déjà beaucoup montré de Shoot'em up : de la bande-annonce (le post est ici) au Red band trailer, en passant par un extrait sulfureux (qui se trouve effectivement dans le film). L'heure de la critique est enfin venue... Et vous n'aurez pas à aller bien loin pour la lire.
Après avoir fait ses preuves dans le film pour ado en quête de couilles (100 girls, Monster Man), Michael Davis tenait à rendre hommage à l'un de ses réalisateurs fétiches, John Woo. Et du réalisateur Hong-Kongais il n'a pas retenu que les fusillades virevoltantes et les bébés abandonnés (voir la scène de A toutes épreuves qui a inspiré Michael
ici).
Douilles et tapin
Shoot'em up n'est donc pas un gunfight d'1h30 avec un chiard dans les bras du héros. Car même si le résultat pourrait paraître un peu longuet aux yeux des moins expérimentés, Michael à deux atouts en poche : Clive Owen et Paul Giamatti. Le premier assure en héros désabusé mangeur de carottes (la clope ne fait plus recette au cinéma), le second cartonne en tueur à gages marié et psychotique. Ces deux-là insufflent au film une vraie énergie et un second degré bienvenu dans un scénar lacunaire. Là où il y a l'amour, ils mettent la haine. Là où il y a l'ennui, ils mettent l'ironie. Le reste n'est que douilles qui volent, bébé qui braille et Monica qui tapine.
Mon conseil : pour tous les fans de heavy metal et d'accouchement à l'ancienne.
Sentenza (gynéco du 7e art)

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