samedi 1 septembre 2007

Clooney : une conf de presse un peu fort de café

Artistes : Je vous ai présenté vendredi les visuels de la nouvelle pub de George Clooney pour Nespresso. C'est justement pour sa promotion du café en dosette que le comédien s'est pris dans la tronche quelques questions vachardes de journalistes, lors d'une conférence de presse à la Mostra de Venise.
George Clooney était venu y présenter son dernier film : Michael Clayton, réalisé par Tony Gilroy. Or, comme le résume La Tribune de Genève, "incarner un personnage qui lutte contre un géant de l’agroalimentaire est-il compatible avec le fait de prêter son image à une marque de café elle-même détenue par une multinationale spécialisée dans l’alimentation?"
Devant une telle question, George en est resté baba avant de babalbutier qu'"il faut bien gagner sa vie" et qu'"il n’y a pas que le cinéma". Mouais... Puis d'enchaîner : "Je travaille aussi pour aider le Soudan. Ce n’est sans doute pas une réponse mais j’avoue que je ne sais trop quoi dire. En fait, cette question m’irrite".
Clooney ne fait plus le clown
Nouvelle attaque journalistique, quelques minutes plus tard, sur les rapports de la star avec le système hollywoodien. Réponse de Mr George, plus à l'aise : "Travailler dans le système devient de plus en plus difficile. Cinq multinationales contrôlent tout à Hollywood. Il est évident qu’à un certain moment, vous allez être en conflit avec ces entreprises. Le meilleur moyen de fonctionner est encore d’équilibrer soi-même le système, en utilisant le formidable potentiel de ces multinationales. Avec leurs ressources, elles peuvent faire beaucoup de choses".
On se souvient qu'à Cannes, Leonardo DiCaprio, venu présenter son film écolo La 11e Heure (The 11th Hour), s'était fait reprocher par un journaliste de participer au réchauffement climatique avec tous ses déplacements en avion. La star n'avait pas apprécié, comme on vous l'avait rapporté. C'est le paradoxe des védettes qui s'engagent... ou ce sont juste ces affreux scribouillards qui sont rongés de jalousie et d'amertume. Et je sais de quoi je parle.
Anderton

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