mardi 1 septembre 2009

L'abominable vérité : Gerard n'a pas quitté son slip en cuir

En salles : A peine étais-je installé dans mon fauteuil que je me rendis compte du traquenard dans lequel j'étais tombé, la salle était comble et j'étais le seul représentant de la gente masculine de plus de 20 ans.
Mon entrée suscita d'ailleurs moultes réactions, du simple retournement curieux au clin d'oeil lascif et engageant. Je pris l'air dégagé et m'installait confortablement en priant pour que le film commence sans tarder. Je ne fus pas exaucé. Je tremblais durant toute la séance.
Les premières minutes de L'abominable vérité (The Ugly Truth) marquent le début du film. C'est à ce genre de vérité auquel les spectateurs sont confrontés durant tout le métrage. A la différence près que ces vérités appartiennent exclusivement au registre sexuel et se doivent d'être énoncées avec force bites, chattes et moues suggestives. Débitées à un rythme effréné par un Gerard Butler et une Katherine Heigl (En Cloque Mode d'emploi aka Knocked Up) en grande forme, elles nous apprennent que l'homme est un pénis pensant et la femme un coeur capricieux. C'est très original.
Couilles et parades amoureuses
Evidemment la réalité est beaucoup plus subtile et la rencontre entre la jeune et jolie productrice incarnée par Katherine et le présentateur macho joué par Gerard se charge de nous révéler qu'il suffit d'un bon traducteur pour comprendre que l'homme exprime ses sentiments en secouant ses couilles et qu'une femme dit "Je t'aime" quand elle a envie de baiser. Le reste n'est que parade amoureuse.
Je n'attendis pas le clap de fin pour me glisser hors de la salle. Repus de clichés hollywoodiens, je n'eus pourtant pas la nausée en songeant qu'un scénario débile et un réalisateur manchot (Robert Luketic, coupable de La revanche du blonde et Sa mère ou moi !) peuvent parfois être sauvés par un casting en béton.
Mon conseil : le DVD sortira début 2010.
Sentenza

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