lundi 27 octobre 2008

Cléopâtre en 3-D : Steven Soderbergh est-il fou ?

Buzz : On savait Steven Soderbergh jamais à court d’idées à la con : entre ses films conceptuels (Full frontal, Schizopolis), ses délires (Bubble) ses angoisses (Kafka, King of the hill), bref toute sa filmo qui ressemble vraiment à un grand huit de fête foraine avec des hauts et des très bas (je vous laisse piocher). Ce que l’on savait moins, c’est qu’il avait la faculté de créer LA grosse idée à la con.
Des hommes en jupes qui chantent en 3D ?
Donc cher ami internaute, je te propose une devinette pour découvrir cette merveilleuse invention d’oncle Steven :
Mon premier est un remake de Cléopâtre
Mon second est une comédie musicale
Mon troisième est en… 3-D
Mon tout est le nouveau projet de Steven Sot Derbergh. Là-dessus je vous rajoute Catherine Zeta-Jones et Hugh Jackman au casting et ça ressemble à un gros gâteau de dessert américain indigeste. Si on considère que le biopic de légendaire de 1963 de Sir Mankiewicz, avec l’inoubliable couple Burton/Taylor avait faillit couler l’industrie du cinéma toute entière (j’exagère à peine… enfin, un peu quand même), le projet fou de Steven va-t-il y arriver ?
En attendant on pourra se faire une idée de l’état de santé de Soderbergh en allant voir en janvier les 2 parties de CHE le biopic à venir avec Benicio Del Toro. Aux dernières nouvelles, il serait en 2D mais en espagnol. CHE plus quoi penser moi….
Marcel Martial (Fais CHE !)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je ne sais pas quoi penser ce de réalisateur. Précoce et prometteur, il a fini par justifier la réalisation de films médiocres mais commerciaux pour tourner des films plus engagés. Or, les mêmes films engagés deviennent peu à peu eux aussi médiocres et... commerciaux.

Je crois que le système lui a un peu monté à la tête et qu'il ne se rend plus ni compte de sa chance (comme Tarantino qui bataillait comme un diable pour réaliser, il a fini par tourner des films capricieux et proche d'une simple "private joke") ni de ses responsabilités (si il finit par planter un projet ambitieux financièrement, il risque d'attirer une nouvelle fois les foudres des producteurs sur les réalisateurs engagés - puisqu'on le considère encore comme tel -, comme Cimino en son temps).

Il a décidé il y a un an environ de fermer sa propre boite de production, prétextant qu'il y avait trop de paperasses. C'était pourtant l'un de ses rêves que de réaliser des films sous l'égide d'une boite indépendante. Il faudrait maintenant qu'il se demande pourquoi il fait du cinéma.