Buzz : Mardi matin, en descendant la prestigieuse avenue Hoche, à Paris, je tombe sur cette affiche de Samba. Et devant, une poubelle ! Tellement raccord avec l'histoire de Samba, ce sans-papier qui enchaîne les petits boulots dans la restauration, le BTP et ailleurs, que je me suis demandé si ce n'était pas du street marketing de Gaumont.
Et puis en poursuivant mon chemin, je tombe sur une autre affiche du film d'Eric Toledano et Olivier Nakache. Le beau portrait d'Omar Sy, avec en arrière-plan, sur cette belle avenue parisienne, un palace.
Ce palace, c'est le Royal-Monceau. Depuis une semaine, la CGT a planté ses drapeaux devant l'entrée. Un petit groupe de grévistes joue du tambour et fait hurler des sirènes sous les fenêtres de l'établissement pour réclamer une hausse des salaires des femmes de chambres et valets. Là encore, comme un symbole de ce que Samba raconte. Et si Toledano et Nakache étaient prophètes en leur pays ?
Anderton
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