Buzz : L'amateur de polars que je suis a été alléché par le teaser du Gang des Antillais, réalisé par Jean-Claude Barny. Un film tiré d'une histoire vraie. Surtout, un film qui élargit l'horizon du cinéma français.
Ces braqueurs antillais ont défrayé la chronique dans les années 70. Mais, comme tout bon polar qui se respecte, Le Gang des Antillais fournit l'occasion à Barny de brosser le tableau des Français caribéens arrivés en métropole pour y faire face au racisme et à l'exclusion. Un pan de l'histoire de France peu abordé, encore moins au cinéma. LGdA, un film engagé ? Certainement.
Réalisateur noir, principaux acteurs noirs (Djedje Apali, Eriq Ebouaney, Adama Niane, Vincent Vermignon, Zita Hanrot récemment césarisée)... Il y aura bien des imbéciles pour classer Le Gang des Antillais dans la catégorie des films communautaires. A l'instar de mes compatriotes caribéens, je répondrai par un tchip sonore. J'y vois plutôt la possibilité de s'exprimer pour des talents sous-représentés dans le cinéma français. Une démarche à laquelle ont souscrit Mathieu Kassovitz, Romane Bohringer et Lucien Jean-Baptiste, également à l'affiche. Mais avant de parler de symbolique, parlons esthétique et je dois dire que ces premières images (belle composition, superbe photo) m'ont donné envie d'en voir plus. Rendez-vous en salle le 2 novembre (le 15 octobre aux Antilles et en Guyane). Annou ay.
Anderton
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