mardi 6 septembre 2016

Rétro Belmondo : l'Italien ! (2/5)

Artistes : Honoré à la Mostra 2016, Jean-Paul Belmondo est forcément un peu chez lui en Italie. Par ses origines bien sûr mais aussi parce qu'il y a tourné une poignée de films à redécouvrir.





La Novice (1960), d’Alberto Lattuada. Mauvais mélodrame pour les uns, véritable tragédie pour les autres, dans lequel Belmondo se trouve pris dans les rets d’une jeune femme, promise au noviciat, et de sa mère.... Gros succès à l’époque – à redécouvrir ?


La Ciociaria (1961), de Vittorio de Sica, d’après Moravia, avec Sophia Loren. Couple hot pour l’époque, pour un gros succès populaire, dans lequel Belmondo joue le rôle d’un pacifiste confronté aux aléas de l’Italie de l’après-guerre. 


La Viaccia (1961), de Mauro Bolognini. Face à une Claudia Cardinale éclatante, Belmondo incarne un personnage romantique à la gravité secrète dans l’Italie du XIXe siècle. Une véritable composition.



La mer à boire (1962), de Renato Castellani. Entre Gina Lollobrigida et Tomas Milian, Belmondo incarne un caboteur aux prises avec dettes et réalisme social. Peu vu en France, il marque la dernière incursion de l’acteur dans le cinéma italien.

Et puis l'Italie se retrouve dans l'emphase de Bébel, sa flamboyance, ses belmonderies. Lesquelles - paradoxe ! - ne se sont pas exprimées dans ses films italiens mais dans les comédies françaises signées Philippe de Broca ou Georges Lautner. L'acteur a d'ailleurs souvent expliqué avoir été marqué par le jeu un peu outré de Jules Berry. 


On peut se demander également si l'immense Vittorio Gassman n'a pas été, consciemment ou pas, un modèle pour Bébel. Leurs éclats, vocaux et gestuels, leur roublardise, leur goût pour le déguisement sont tellement proches. Il suffit de regarder L'Homme au cent visages (Il Mattatore, 1960) ou Le Fanfaron (Il Sorpasso, 1962) pour s'en convaincre. Fratelli d'Italia...


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