Artistes : Troisième partie de notre rétrospective en vidéos consacrée à Jean-Paul Belmondo à l'occasion du Lion d'or qu'il recevra à la Mostra 2016. Aujourd'hui, focus sur quelques Belmonderies, les exubérances de Bébel.
Cartouche (1962). Première rencontre avec Philippe de Broca qui en fera son nouvel alter ego (après Jean-Pierre Cassel et avant Philippe Noiret) et le fera tourner à cinq autres reprises. Sorte de Robin des Bois des grands chemins, Bébel excelle, bondit, cavale avec panache, non sans une certaine mélancolie.
Un singe en hiver (1962). Classique parmi les classiques du dimanche soir signé Henri Verneuil, dialogues de Michel Audiard, d’après un roman d’Antoine Blondin, dans lequel Belmondo fait jeu égal avec son partenaire Jean Gabin. On peut ne pas apprécier ce concours de jeux de mots et le jeu outrancier et vociférant des acteurs...
Nota bene d'Anderton : mais on peut aussi adorer ! ;)
Le Cerveau (1968). C’est le plus gros succès au BO de Jean-Paul Belmondo (lire notre chronique du film). Il y forme avec Bourvil un duo d’anthologie, face aux duettistes David-Niven et Eli Wallach. Beaucoup de moyens pour cette course-poursuite à travers l’Europe des années 60.
Les Mariés de l’An II (1970). Sur un scénario de Claude Sautet, le deuxième long-métrage de Jean-Paul Rappeneau cherche à renouer avec la screwball comedy sur fond de Révolution française. Warren Beatty et Julie Christie ont été un temps intéressés par le projet ! C'est finalement Bébel et Marlène Jobert, qui ne se sont guère appréciés hors écran, qui ont incarné ce terrible couple. On oublie trop souvent Les Mariés de l'An II dans la filmographie de l’acteur, c’est dommage, car il y est virevoltant (lire notre chronique du film). Il y croise un certain Patrick Maurin – pas encore Dewaere.
L’Animal (1977). Belmondo en roue libre. Rien à sauver, même pas Raquel Welch…
Il y en a eu d'autres, de Belmonderies. Des géniales comme des piteuses. On vous en parle prochainement. Demain : à l'américaine !
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