mercredi 21 septembre 2016

Cineblogywood 10 ans : abécédaire pour les fans (1/2)

Buzz : Cineblogywood fête son dixième anniversaire. Pendant dix jours, nous allons vous proposer non pas un gros gâteau (on a fait une bataille de tartes à la crème à la rédac, comme dans The Great Race) mais des contenus et des surprises autour de cet événement à retentissement intergalactique (hors Minerve, qui nous énerve). Rien d'exceptionnel : nous restons un blog de passionnés, qui ne se prennent pas au sérieux et n'ont surtout pas pris la grosse tête.

Commençons avec un abécédaire qui nous permettra de revenir sur cette décennie sur l'histoire du blog. Première partie.

A comme anniversaire : Le 6 janvier 2006, j’écris le premier post sur ce qui s’appelle alors Blogywoodland. A l’époque, je suis journaliste à LCI.fr et le phénomène des blogs prend de l’ampleur. Je n’ai pas envie d’être largué donc autant participer au mouvement de l’intérieur. Cinéphile depuis ma tendre enfance, la thématique est toute trouvée. C’est mon collègue Chryde (voir ci-dessous) qui me conseille d’opter pour la plateforme Blogger, gratuite, et qui m’aide à lancer le blog.

B comme Blogger : Pourquoi Blogger et pas Wordpress ? Parce que Chryde me l’a conseillé. Dix ans plus tard, le débat sur un passage sur Wordpress fait rage au sein de la rédac. Chacun y va de ses arguments. D’un côté, la promesse d’un site plus ergonomique, d’audiences boostées ; de l’autre, la crainte de perdre des données, de ne plus être correctement référencé. Surtout, le boulot que ça implique joue en faveur du statu quo. Point non final.

C comme Chryde : Mon collègue à LCI.fr. Le spécialiste des nouvelles technologies, des internets. Monsieur 2.0. Le cocréateur de la Blogothèque et des concerts à emporter. Bref, un cador. Lorsque je décide de devenir blogueur, c’est lui qui m’oriente, me conseille puis me laisse surfer avec ma planche en chêne massif. Reconnaissance éternelle.



D comme descriptif : "Cineblogywood, c'est un blog de passionnés de cinéma qui ont chargé avec John Wayne dans Monument Valley, joué à la roulette russe avec Christopher Walken, dansé au plafond avec Fred Astaire, couru après Leonardo DiCaprio, défié Robert De Niro sur un ring, comparé les hamburgers avec Samuel L. Jackson et même balancé une baballe dans les roustons de Ben Stiller. Du cinéma américain, il sera donc beaucoup question, mais pas que. La cinéphilie ne connaît pas de frontières." Voici comment on présente le blog à ses débuts. Rien à enlever, ni à ajouter.

E comme équipe : Très vite, j’ai envie que Cineblogywood devienne un projet collégial. Je fais appel à des potes, cinéphiles et cinéphages : Marcel Martial et Travis Bickle sont les premiers à répondre présents. Tous les trois, nous rameutons d’autres plumes : Johnson & Johnson, Marsellus Wallace, Sentenza, Mrs Peel, Fred Fenster, L’Oncle Owen, Marge S., Jean-Jacques Castella, Pierre Delhomeau, Joanna Wallace, Sam Lowry, Black Mamba, Manny Balestrero… Affublé du patronyme d’un personnage de cinéma ou de séries (à part Marcel Martial qui ne fait rien comme les autres), chacun écrit quand il peut, quand il veut. Pas toujours évident quand on a une vie de famille, un "vrai métier". Certains n’ont pas pu continuer l’aventure, d’autres le font par intermittence. Pas grave, ils ont tous contribué à faire de Cineblogywood le blog qu’il est aujourd’hui. Je les aime et les embrasse fort. Même ceux qui piquent.

F comme Facebook : Il y a une page Cineblogywood sur Facebook. Si tu n’es pas abonné, tu n’es pas loin d’avoir raté ta vie. Bon, en même temps, on ne la fait pas vivre beaucoup. Ce manque de temps, toujours… Sois gentil(le), va liker quand même : ça fait chaud à nos p’tits cœurs.

G comme geek : Le blogueur, ce gros geek. Pas chez nous. On est un certain nombre dans l’équipe à avoir l’âge de ton père (d’ailleurs message perso au petit Luc S. : "Je suis ton père"). Avantage : on a vu beaucoup de films, notamment des années 70 et 80. Inconvénient : on a un problème avec les langages informatiques, les codes, le référencement et les machins qui permettent d’optimiser un blog. Rire gêné.

H comme habillage : D’accord, Cineblogywood ne gagnera jamais le Prix du plus beau blog. On fait comme on peut et on peut peu. On est PTDR devant le HTML. D’où ce template minimaliste et cet habillage qui rappelle les belles heures du minitel. Mais on s’est dit qu’on allait mettre le paquet pour notre 20e anniversaire. Du coup, j’en profite : "Blog mûr ch. Jeune graphiste aimant travailler pour la gloire".

I comme Instagram : Nous sommes plusieurs rédacteurs à avoir des comptes Instagram. Si tu aimes le vin, les voyages, la street photography, la bouffe, les galères de RER et le cinoche, tu y trouveras ton bonheur : Anderton, Marcel Martial, Travis Bickle, Marsellus Wallace, L'Oncle Owen, @RoulioFredFenster...

J comme Jour J : Le 6 septembre 2006, date de création du blog.

K comme Killers : L’exercice de la critique est délicat. C’est tout aussi facile d’encenser un film que de le descendre en flammes. Surtout avec style. On essaie donc d’être honnêtes, sans lécher les bottes des distributeurs, ni d’essuyer les nôtres sur leurs films. Quand une œuvre nous plaît, on n’hésite pas à l’écrire et on assume les points d’exclamation. En revanche, quand on tombe sur une daube, on essaie d’exprimer notre opinion en restant constructifs. On publie même nos désaccords internes, comme pour The Artist. Il arrive aussi qu’on décide ne pas en parler. Pas par lâcheté mais parce que nous avons conscience de notre modeste responsabilité. Et nous n’oublions pas que, même derrière les ratages, il y a souvent beaucoup de bonnes volontés et l’engagement sincères de talents qui ont trimé pendant plusieurs années. Au public de se faire son opinion. On n’est pas des killers, on est des lovers !


L comme Lecteurs : Sans vous, nous ne sommes rien. Enfin, pas grand-chose. Nous écrivons sur notre passion et c’est toujours une joie de constater que nos articles sont lus, et souvent appréciés. Fut une époque où nous avions le nez en permanence sur les audiences ou les classements de blogueurs. Cineblogywood a longtemps figuré dans le Top 5. Sur quels critères ? Mystère. On a apprécié sans que cela change quoi que ce soit à notre façon de faire. Depuis l’avènement de Twitter et des autres réseaux sociaux, les audiences des blogs ont baissé. La nôtre également. Mais on est toujours là, avec des stats plus qu’honorables, et vous aussi. Et c’est l’essentiel.
Anderton

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