En Blu-ray : Autant vous faire une raison, Météo France vous incite fortement à rester cloitrés chez vous ce week-end. Heureusement, tonton Marsellus a tout prévu pour que vous mettiez à profit ces quelques jours de repos bien mérité !
Vous pouvez bien sur tenter une sortie et vous diriger vers la salle obscure la plus proche, et aller voir Date Limite, le nouveau film du réalisateur de Very Bad Trip (Marcel Martial vous le recommande chaudement, lire sa chronique). Mais pour les plus paresseux, il vous reste l'option Blu-ray avec 2 coffrets à avoir chez soi, ça tombe bien, c'est l'occasion de revoir ses classiques.
Si vous faites le pont : 4 jours, 4 films - Alien Anthologie.
Restaurés, remasterisés, supervisés par les réalisateurs, blindés de suppléments (+ de 60 heures !)qui feront de vous des incollables sur le facehugger, le Nostromo, le Xenomorphe et autre Chestburster, les 4 films sont d'une beauté à vous couper la chique.
L'anecdote qui tue : dans Alien le huitième passager, lors de la visite de Kane sur la planète LV-426, lorsqu'il s'approche des oeufs la définition est telle que l'on découvre que les gouttelettes qui perlent sur l'oeuf se dirigent... vers le haut ! En effet, ce gros plan a été filmé l'oeuf orienté vers le bas, caméra à l'envers. Ridley Scott, dont ce sont les mains qui gigottent à l'intérieur pour simuler le facehugger, voulait ainsi montrer que la gravité était différente sur cette planète inconnue...
Si vous ne faites pas le pont : 3 jours, 3 films - La Trilogie du Dollar.
Egalement appelée la trilogie de l'homme sans nom, elle regroupe les 3 westerns mythique réunissant la sainte trinité Leone - Eastwood - Morricone : Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus, Le Bon la Brute et le Truand.
Là encore, attention chefs d'oeuvre que l'on voit renaitre dans une copie parfaite, complètement magnifiée par le support haute définition.
L'anecdote qui tue : que l'on arrête une fois pour toute de hurler au scandale de ne pas avoir telle ou telle version italienne d'origine, la version d'origine de ces 3 films est... muette ! Sergio Leone a en effet tourné sans aucune prise de son direct et donc que l'on parle de l'anglais, du français ou de l'italien, il s'agit dans tous les cas d'une post-synchronisation en studio.
Sur ce profitez bien de ce long week-end de grisaille pour vous mettre au bleu !