lundi 28 janvier 2008

Once : quand la musique est bonne

En DVD : On vous parlait de ce film il y a quelques temps. Les plus grands en chantaient les louanges (Narvalo en tête), les festivals se l'arrachaient, les critiques se pâmaient (notre précédent post ici)...
Devant un tel consensus, CinéBlogywood se devait de réagir. J'ai donc vu Once il y a quelques jours. J'ai suivi les tribulations d'un chanteur de rue au coeur brisé (Glen Hansard, leader du groupe The Frames) : sa rencontre avec une immigrée tchèque (Marketa Irglova) dans les rues de Dublin, le flirt chaotique qui en résulte, leur résurrection commune grâce à la musique.
Le film n'est pas mauvais, au contraire : le scénario sonne juste, la réalisation (très sobre) nous permet de rentrer dans l'histoire sans problème, les acteurs sont au diapason. Malheureusement, pour apprécier ce film, il faut aimer le folk ou le glum rock ("rock des pleurnichards") puisqu'il se passe rarement une minute durant laquelle l'un des protagonistes (essentiellement le rockeur rouquin ou la midinette slave) ne pousse pas la chansonette.
C'est émotionnellement très efficace mais si tu as plutôt l'habitude d'écouter les Wampas et que tu as honte de pleurer devant la nouvelle star, il vaut mieux passer ton chemin. Je m'en veux pourtant d'être aussi sévère : la ficelle est grosse mais elle est déroulée avec une telle sincérité qu'on ne peut pas en vouloir à John Carney d'avoir voulu faire passer son clip pour un film.
Mon avis : quand tu veux péter plus haut que ton cul, tu t'en mets plein le froque.
Bonus : le début du film est à voir ci-dessous et dans notre playlist WAT. C'est, à mon avis, le meilleur moment (et aussi le plus représentatif). C'est pas si mal que ça le glum rock finalement !
Sentenza (bis repetita)


Once - Début du film
Envoyé par cineblogywood dans Cinéma sur wat.tv

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