En salles. Pénélope (Christina Ricci) est affublée d'un nez de porc et d'une mère extrêmement directive. Etouffée par son handicap et sa maman sous coke, elle se morfond dans une chambre cloisonnée en attendant celui qui viendra briser le sort qui l'a transformé en cochonne. Le problème est que celui-ci doit être noble et de confession impérativement non musulmane afin de ne pas être effrayé par le petit groin mutin. Après dix années de laborieux et vains efforts pour tenter de convaincre un lord des vertus Henaff, Pénélope décide de voler de ses propres sabots et s'enfuit de l'étable familiale. Elle découvre alors que la vie est belle pour peu qu'on s'accepte tel qu'on est.
Un apprenti Burton qui boit du lait
Pénélope (la bande annonce est dans notre playlist WAT) est un conte de fée: le contexte est intemporel, les personnages sont caricaturaux et le bien triomphe toujours du mal. L'histoire est donc prévisible et surtout très niaise. Palansky, dont c'est le premier film, n'est pas parvenu à passer outre l'aspect moralisateur du merveilleux enfantin malgré un traitement très "burtonien" (une esthétique colorée et extravagante). Pourtant ce n'est pas parce que tu utilises la palette d'un maître que tu en deviens un: Palansky a oublié de mettre un peu de distance avec les messages qu'il voulait véhiculer. Le résultat est certes touchant mais laisse surtout une impression de ratage: comme si l'ironie affleurant dans le traitement était diluée dans une vague de guimauve indigeste.
Mon conseil: si vous aimez les classiques de chez Disney mais pas les dessins animés, ou si vous avez toujours souhaité qu'Edward finisse coiffeur adulé par ces dames.
Sentenza.
Pénélope (la bande annonce est dans notre playlist WAT) est un conte de fée: le contexte est intemporel, les personnages sont caricaturaux et le bien triomphe toujours du mal. L'histoire est donc prévisible et surtout très niaise. Palansky, dont c'est le premier film, n'est pas parvenu à passer outre l'aspect moralisateur du merveilleux enfantin malgré un traitement très "burtonien" (une esthétique colorée et extravagante). Pourtant ce n'est pas parce que tu utilises la palette d'un maître que tu en deviens un: Palansky a oublié de mettre un peu de distance avec les messages qu'il voulait véhiculer. Le résultat est certes touchant mais laisse surtout une impression de ratage: comme si l'ironie affleurant dans le traitement était diluée dans une vague de guimauve indigeste.
Mon conseil: si vous aimez les classiques de chez Disney mais pas les dessins animés, ou si vous avez toujours souhaité qu'Edward finisse coiffeur adulé par ces dames.
Sentenza.
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