Buzz : Hier, Métro ; aujourd'hui, LCI. Jérôme Vermelin couvre le Festival de Cannes depuis plus de dix ans. Nous lui avons donc soumis notre Questionnaire cannois (lire nos interviews). Jérôme évoque les J.O., les sifflets, une traduction et de l'émotion.
Que faites-vous à Cannes ?
Je présente cette année un JT 100% digital diffusé sur LCI.fr, Facebook et Twitter. On y trouve des images glamour et décalées, des reportages sur les films en compétition et des interviews des stars de cette 70 édition.
Combien de participations à Cannes ?
C’est ma 12e participation depuis 2005. Les années précédentes, je couvrais le festival pour le quotidien gratuit Metro.
Qu’attendez-vous de l’édition 2017 ?
J’espère avoir quelques chocs cinématographiques, qui souvent viennent de films qu’on n’attend pas comme Le Fils de Saul, en 2015. Ou Toni Erdmann dans un registre différent l’an dernier.
Quel est votre plus grand plaisir ?
J’en ai plusieurs ! Je crois que ce que j’aime le plus, c’est voir des films qui viennent de partout dans le monde... entouré de gens qui viennent de partout dans le monde. Cannes, c’est un peu les J.O. du ciné ! Et puis j’adore faire des interviews ici car les équipes sont dans une énergie très particulière.
Qu’est-ce qui vous énerve ?
Les gens qui sifflent à la fin des projos. D’abord, c’est désobligeant pour celles et ceux qui ont travaillé sur les films. Et puis personnellement, je me méfie des réactions à chaud...
Votre plus beau souvenir ?
Il y en a tellement ! Lorsque Sean Penn a remis la Palme à Entre les murs, en 2008, j’ai eu la chance d’assister à sa rencontre dans les coulisses du Palais avec les jeunes acteurs du film. Ils se sont jetés sur lui pour le remercier, c’était très drôle et émouvant à la fois.
Qu’avez-vous dans votre valise ?
Assez de fringues pour tenir jusqu’au bout sans aller au pressing.
Avez-vous un truc pour tenir le coup ?
Franchement, je ne vois pas comment on peut voir des films tous les jours... et sortir tous les soirs. Donc à choisir...
Avez-vous le souvenir d’une fête en particulier ?
Un souvenir, comme ça : en 2012, lors du dîner de clôture, j’ai servi de traducteur au jeune réalisateur français Rachid Djaïdani qui voulait exprimer toute son admiration à Ken Loach. C’était très touchant.
Pour quelles raisons reviendriez-vous à Cannes en tant que fan, pour des raisons extra-professionnelles ?Voir des films, des films et encore des films. C’est la base, non ?
Votre Palme d’Or préférée ?
Sailor et Lula de David Lynch
Votre programme après le Festival ?
Un tout petit break et ça repart !
Suivez Jérôme Vermelin sur Twitter : @jvermelin
Travis Bickle
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