Buzz : Journaliste à France Inter (On aura tout vu le samedi à 10h10), Laurent Delmas donne de la voix pour défendre ses coups de coeur cinématographiques ou exprimer ses déceptions de salles obscures. Plus de deux décennies de Festival de Cannes derrière lui et le critique a toujours les yeux qui brillent lorsqu'il vient sur la Croisette. Nous lui avons donc soumis notre Questionnaire cannois (lire nos interviews). Il évoque un miracle, des îles et des fantômes.
Qu'allez-vous faire à Cannes ?
Ce pour quoi je suis payé par France Inter : voir des films et en parler chaque samedi matin dans un micro à 1,6 million d'auditeurs. Ça c'est la version officielle, l'officieuse égoïste maintenant : constater avec bonheur cinq fois par jour que "les films sont plus harmonieux que la vie".
Combien de fois avez-vous participé au Festival ?
22 fois et c'est trop peu.
Qu’attendez-vous de cette édition 2017 ?
Tout, rien, ou plutôt : que ce soit "une joie et une souffrance"
Quel est votre plus grand plaisir pendant le Festival ?
Arriver un jour avant l'ouverture du Festival et prendre le temps de ne rien faire !
Qu’est-ce qui vous énerve le plus ?
L'impossibilité de voir TOUS les films.
Quel est votre plus beau souvenir ?
L'édition d'un quotidien gratuit durant deux années de suite pendant le Festival : chaque matin, "Synopsis" était comme un petit miracle collectif et passionné.
Qu’y a-t-il dans votre valise ?
Une soif inextinguible de cinéma.
Quel est votre truc pour tenir le coup pendant la quinzaine ?
Voir réponse précédente.
Pour quel(le) artiste redeviendriez-vous un fan de base si vous le/la croisiez sur la Croisette ?
Jean Renoir, Francois Truffaut, Jaques Demy et Ava Gardner. Sans oublier Danielle Darrieux.
Votre fête cannoise la plus délirante, c’était où et quand ?
A Cannes, ceux qui voient des films croisent à minuit ceux qui partent en fête. Je ne tire aucune gloire à faire partie des premiers mais ici, pas un film ne ressemble à un autre film, alors que les fêtes...
Quelle est votre Palme d’or préférée ?
Parce que décidément le cinema est une affaire de "fantômes qui viennent à notre rencontre", aujourd'hui chez Desplechin, jadis chez Murnau et tant d'autres aimés : sans hésiter, Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures d'Apichatpong Weerasethakul.
Quel est votre programme après le Festival ?
Prendre le temps d'aller longuement dîner à La Cave, ce merveilleux et savoureux restaurant cannois, après avoir passé la journée sur les îles de Lérins !
Suivez Laurent Delmas sur Twitter : @LtDelmas
Anderton
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire