En salles : Après avoir passé une journée à Paris avec un ancien amant dans Before Sunset (le trailer est ici), Julie Delpy a décidé de réiterer l'expérience en doublant la mise et en réalisant elle-même Two Days in Paris, dont voici la bande-annonce.
Il paraît qu'on y retrouve à la fois le meilleur du cinéma d'auteur français et du cinéma "intello" à l'américaine (cf. la critique de Télérama). Personnellement, je ne voue aucun culte à Alain Resnais ou Woody Allen: je suis donc allé voir ce film vierge de tout a priori...
J'ai accompagné ce couple hétéroclite (lui est américain et vraisemblablement républicain, elle est française et certainement parisienne) durant leurs flâneries dans les rues de notre capitale, pendant leurs repas familiaux hauts en couleurs, pendant des soirées où, si tu n'es pas artiste ou écrivain, tu finiras quand même bourré mais seul et désespéré.
Drôle et enlevé
Julie Delpy évite soigneusement (presque de façon trop systématique) les clichés liés au fossé culturel qui la séparent de son amant (Adam Goldberg, vu dans Zodiac et Il Faut Sauver le Soldat Ryan) et explore avec force dialogues une relation amoureuse confrontée à la découverte du passé "français" et décomplexé de l'un des partenaires...
Julie Delpy évite soigneusement (presque de façon trop systématique) les clichés liés au fossé culturel qui la séparent de son amant (Adam Goldberg, vu dans Zodiac et Il Faut Sauver le Soldat Ryan) et explore avec force dialogues une relation amoureuse confrontée à la découverte du passé "français" et décomplexé de l'un des partenaires...
C'est drôle et enlevé, intelligent sans être énervant. La réalisatrice voulait faire une comédie : elle y est parvenu pour notre plus grand plaisir.
Mon conseil : une comédie dans laquelle tu n'as pas mauvaise conscience parce que tu ne ris pas au détriment d'un des protagonistes, c'est suffisamment rare pour ne pas la rater.
Mon conseil : une comédie dans laquelle tu n'as pas mauvaise conscience parce que tu ne ris pas au détriment d'un des protagonistes, c'est suffisamment rare pour ne pas la rater.
Sentenza (Et la bobinette cherra)
1 commentaire:
C'est assez rare pour relever la chose = un réalisateur français dirigeant (enfin) un film en langue anglaise qui ne soit pas un film d'action; un réalisateur français dirigeant (enfin) une comédie qui nécessite plus de dix ans d'âge mental.
Aimant beaucoup le jeu d'Adam Goldberg (ce dernier n'ayant pas du tout la carrière qu'il mérite), ce sera certainement le prochain film que j'irai voir.
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