En salles - Artistes : Transformers est sur 850 écrans en France, et il faut avoir avalé une boite de lexomil pour ne pas en avoir entendu parler. Ici même, Anderton vous en dit tout le bien qu’il en pensait entre 3 couches et 2 biberons (ou l’inverse). Pour ma part, je n’ai pas trouvé ça aussi Transformidable que lui, mais ce n’est pas une Transformerde non plus, loin de là.
Ce qui me surprend le plus avec Michael Bay, c’est son aptitude a reproduire les mêmes scènes dans chacun de ses films. Je m’explique.
Il y a dans Transformers, dont voici la bande-annonce, le même travelling circulaire autour de Bernie Mac dans son garage, qu’il y avait déjà dans les deux Bad Boys autour des deux bad actors. Un peu plus tard, dans le film, le même travelling circulaire mais en numérique (où le lecteur notera la différence) et où la caméra élargit le champ d’action en tournant autour d’un gunfight entre un robot et les soldats, en passant entre les meubles et autre pots en verre (un peu comme le générique de Télématin mais avec du budget). Scène que l’on retrouvait dans les gunfights de… Bad Boys 1 et 2 et où la caméra passait entre les trous de balles (et oui).
Michael sur ebay ?
Le plus ennuyant, c’est sans doute le plan final de Transformers où Shia LaBeouf et Megan Fox échangent des globules par voie orale au sunset, avec un arbre rempli de guirlandes lumineuses, les mêmes qui étaient dans le même arbre dans la même scène d’Armageddon où Ben Affleck faisait le coup des "animal crakers" à la belle Liv Tyler.
Et quand Shia court sur les toits de la ville avec son fumigène, on revoit Nicolas Cage et ses fumigènes à genoux sur The Rock pour éviter de se faire bombarder.
Bref, Michael refait souvent la même chose, mais force est de reconnaître qu’il le fait avec la seule volonté de distraire ses semblables, avec un humour potache et une autodérision qui rend bien plus digeste ses pop corn movie que pas mal de ses confrères qui ont une tendance à se prendre pour… Michael Bay.
Ce qui me surprend le plus avec Michael Bay, c’est son aptitude a reproduire les mêmes scènes dans chacun de ses films. Je m’explique.
Il y a dans Transformers, dont voici la bande-annonce, le même travelling circulaire autour de Bernie Mac dans son garage, qu’il y avait déjà dans les deux Bad Boys autour des deux bad actors. Un peu plus tard, dans le film, le même travelling circulaire mais en numérique (où le lecteur notera la différence) et où la caméra élargit le champ d’action en tournant autour d’un gunfight entre un robot et les soldats, en passant entre les meubles et autre pots en verre (un peu comme le générique de Télématin mais avec du budget). Scène que l’on retrouvait dans les gunfights de… Bad Boys 1 et 2 et où la caméra passait entre les trous de balles (et oui).
Michael sur ebay ?
Le plus ennuyant, c’est sans doute le plan final de Transformers où Shia LaBeouf et Megan Fox échangent des globules par voie orale au sunset, avec un arbre rempli de guirlandes lumineuses, les mêmes qui étaient dans le même arbre dans la même scène d’Armageddon où Ben Affleck faisait le coup des "animal crakers" à la belle Liv Tyler.
Et quand Shia court sur les toits de la ville avec son fumigène, on revoit Nicolas Cage et ses fumigènes à genoux sur The Rock pour éviter de se faire bombarder.
Bref, Michael refait souvent la même chose, mais force est de reconnaître qu’il le fait avec la seule volonté de distraire ses semblables, avec un humour potache et une autodérision qui rend bien plus digeste ses pop corn movie que pas mal de ses confrères qui ont une tendance à se prendre pour… Michael Bay.
Marcel Martial (aka Michel B.)
1 commentaire:
Bon. Je viens juste de le voir et j'ai apprécié le film, sans aimer particulièrement le "cinéma" de Bay. C'est clair, il n'a strictement aucun style. Il absorbe tout autour de lui, et c'est ce qui fait son charme. C'est un bon cinéaste mais un assez mauvais réalisateur.
Outre le scénario inexistant (bon, on ne va pas voir ce type de film pour son scénario, c'est sûr), j'ai détesté les dialogues ridicules entre robots et certaines situations grotesques (pourquoi cet anthropomorphisme ?), et ai vraiment trouvé étonnant de voir un film en 2.35 avec des plans si serrés, créant ainsi des séquences totalement brouillonnes.
Le principal = j'ai passé un bon moment de détente.
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