dimanche 29 juillet 2007

Transformers : fondu au noir

Attention spoiler ! Ami lecteur, si tu n'as pas encore vu Transformers, ne lis pas cet article car je balance une information capitale sur l'un des personnages.
En salles : Je suis allé voir Transformers de Michael Bay (je vous en ai dit tout le bien que j'en pensais) avec mes fils. En sortant de la salle, l'aîné m'a dit : "Pour une fois, le héros noir ne meurt pas à la fin". Oui, je sais, il est précoce pour son âge (8 ans).
C'est vrai que régulièrement, dans les films américains (parce que dans les films français, vous pouvez toujours chercher un acteur noir qui ne soit pas figurant), le personnage afro-américain soit se sacrifie pour le reste de l'équipe, soit se fait descendre/tuer/exploser/etc à la dernière minute, laissant en larmes ses comparses - souvent un couple qui finit par se rouler des pelles sur soleil couchant. Pas la peine de chercher des exemples : si vous lisez ce blog, vous aimez le cinoche et notamment le cinoche d'action, donc vous avez forcément quelques titres de films qui vous viennent à l'esprit, genre Deep Blue Sea and co(nneries).
Yo-tobot !
Si dans Transformers, dont voici la bande-annonce, le G.I. black (Tyrese Gibson) échappe à la mort, ce n'est pas le cas de Jazz, l'un des Autobots. C'est le seul gentil robot extra-terrestre à périr lors des combats contre les méchants Décepticons. "Les robots n'ont pas de couleur !", me rétorquerez-vous. Sauf que lorsque chacun des Autobots se présente à Shia LaBeouf et Megan Fox, Jazz (dont le nom est déjà une indication sur sa "blackitude") exécute quelques figures de hip-hop sur un fond de rap.
Chaque Autobot a appris l'anglais grâce au web. Apparemment, Jazz s'est spécialisé sur des sites très "street". Et lors de la méga baston finale, il est la seule victime. CQFD.
Anderton

1 commentaire:

Anonyme a dit…

black is robotiful !