jeudi 12 juillet 2007

Harry Potter et l'Ordre du Phénix : anarchie au pays des sorciers

En salles : Harry Potter ? J'en suis assez fan j'avoue. Mais c'est normal, j'adore les super-héros. Il y a quelques livres que j'ai lus comme ça, et dont je n'ai pas pu me décoller avant d'arriver à la fin. Lire la saga Harry Potter , c'est être immergé dans un monde de moins en moins rose-bonbon-fée-clochette-et-cendrillon ; c'est entrer dans un univers de plus en plus inquiétant-et-féroce-sombre-et-côté-obscur-de-la-force. Et c'est pareil pour les adaptations au cinéma. Fidèles au style, parfaites dans la reconstitution, idéales dans le choix du casting et toujours plus impressionnantes dans le dosage d'effets spéciaux impeccables.
Pot de glace
J'ai eu la chance de voir le dernier épisode, Harry Potter et l'Ordre du Phénix, une semaine avant tout le monde et à chaque fois, c'est pareil, j'ai beau résister et me dire "T'es pas un peu grande pour suivre les aventures d'un sorcier de 15 ans ?", une petite voix intérieure répond systématiquement "Non". Et pour cause, Harry Potter et l'Ordre du Phénix est un film de genre parfait et réellement captivant. Harry Potter, c'est la cerise sur le gâteau ; le sachet de nounours en chocolat qu'on s'enfile d'un seul coup ; le pot de glace Häagen Dasz aux noix de Macadamia qu'on commence et qu'on termine forcément. Un régal, pour les petits et pour les grands. Peut-être même davantage pour les grands, car Harry grandit au fil des épisodes et sa vie devient plus obscure à mesure que le poids qui croule sur ses épaules devient lourd. Finalement, ce petit sorcier, on le plaint. Persécuté par sa famille de moldus (humains), pourchassé par tout un tas de créatures repoussantes et traqué par Celui-dont-on-ne-dit-pas-le-nom.
Stupefixé
Du coup, Harry se rebelle, il brave l'autorité, sort sa baguette magique même quand c'est interdit, devient le leader d'une armée de petits sorciers déterminés à ne pas se laisser "stupefixer", embrasse les filles (enfin une fille, eh oui, ça devait arriver...) et porte des Converse, aussi. Finalement, Harry Potter est un ado comme les autres, à ceci près que les autres n'ont pas un sorcier maléfique qui leur court après et une prophétie mystérieuse qui plane au-dessus de leurs têtes comme une épée de Damoclès. Ça fait sourire, ça fait peur et ça fait frissonner. Car Harry Potter est attachant, touchant, palpitant et toujours très bien entouré de ses parfaits amis Ron et Hermione qui restent inchangés. C'est très simple finalement, Harry Potter devrait être canonisé.
Black Mamba

2 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai moi aussi aimé lire les Harry Potter, sans la moindre gêne personnellement (dans mon milieu, il y a les "anti-Potter" caractérisant le phénomène comme l'indice et le symbole de la chute inexorable de la civilisation et, à proprement parler, de la civilisation littéraire, et il y a les "pro-Potter" qui trouvent cette histoire parfaite pour s'immerger dans un univers parallèle).

Je fais partie d'une sorte de section médiatrice qui adore s'immerger dans des histoires fantastiques tout en grinçant les dents devant un tel succès, tandis que d'autres écrivains gagneraient tout autant (voir plus) à être connus et qu'un tel phénomène est exagéré.

Je n'ai vu les films que par hasard, la première fois parce que l'on m'avait invité au cinéma, les autres fois parce qu'on me proposait de les regarder en DVD. Je vais peut-être aller au cinéma de mon propre chef cette fois-ci, même si je commence à être lassé de la chose (seul le premier opus m'a vraiment touché). N'est-ce pas un peu répétitif, à force ?

Sentenza a dit…

Je l'ai vu mercredi et même si le film est bon puisqu'on ne s'ennuie jamais malgré 2h30 de film, on commence à espérer qu'Harry P. trouve une issue définitive à son histoire. C'est pourtant simple: y'a un gentil et un méchant, l'un d'entre eux doit mourir. Si on doit attendre la puberté du jeunôt ou le gâtisme de celui-qui-n'a-pas-de-nez, on risque d'être parti avant...