Taken: tel est pris qui croyait prendre.

En salle. Vendredi 19h30. Nous savons depuis quelques minutes déjà que nous ne parviendrons pas à obtenir de ticket pour la séance des Chtis à 20h05…Qu’à cela ne tienne, nous irons voir Taken, que la campagne promo présente, de façon totalement arbitraire (le fait qu’Europa n’ait pu soudoyer aucun journaliste pour chanter les louanges du film aurait du nous mettre la puce à l’oreille), comme un « pur divertissement » : « Le renouveau du film d’action français ». Nous n’avons pas été déçus : je ne crois pas que le film de Dany Boon nous aurait fait autant rire. Cette succession de clichés est littéralement jouissive. Je n’avais pas autant ri malgré moi depuis Ma meilleure ennemie. La seule ombre au tableau de ce ratage parfait est Liam Neeson, décidément trop bon pour venir se corrompre dans ce thriller poussif où aucune scène ne vient sauver la précédente jusqu’au générique de fin…Générique durant lequel tous les spectateurs prennent leurs jambes à leur cou pour aller respirer dehors, loin des miasmes putrides de l’auto-défense sans nuance.
Le pitch est simpliste, la réalisation du même acabit : un père, ex agent secret hyper entraîné, va péter la gueule de tous les terroristes du monde (les albanais stupides et les fourbes arabes) pour récupérer sa fille, jeune vierge effarouchée qui ne se doutait pas de la cruauté du monde. Il y parvient sans trop de problème, tant le réalisateur et son scénariste lui ont prévu un parcours prévisible et sans embûche. Pierre Morel, déjà responsable de Banlieue 13, devra s’extirper de la galaxie Besson s’il veut un jour signer des films exempts d’automatismes marketing datés et trop voyants.

Mon conseil: a voir avec sa future ex. Sinon la bande annnonce ,dispo sur notre page WAT, suffit amplement.

Sentenza (gros caca)