En salles : Olivier Marchal n’est plus un flic qui est devenu un réalisateur mais bien un putain de bon réal qui se rappelle qu’il a été flic. Avec MR 73, il nous entraîne dans la chute inéluctable d’un flic déchu de toutes ses illusions. Sur fond de traque de serial killer marseillais, il nous mélange trois histoires qui doivent conduire Daniel Auteuil (sans doute son meilleur rôle depuis depuis… ??) à une rédemption qui n’existe pas.
Dans la famille Marchal, je prends la femme !
Outre le côté noir foncé du film qui en fait un vrai film pour adulte, sans aucune concession, jamais, Marchal filme Marseille comme personne avant lui. Il se permet aussi une direction d’acteurs au couteau avec le parfait mélange de la gueule et du talent pour chacun de ses personnages. Une alchimie rare dans le cinéma du 21e siècle.
Dans la famille Marchal, je prends la femme !
Outre le côté noir foncé du film qui en fait un vrai film pour adulte, sans aucune concession, jamais, Marchal filme Marseille comme personne avant lui. Il se permet aussi une direction d’acteurs au couteau avec le parfait mélange de la gueule et du talent pour chacun de ses personnages. Une alchimie rare dans le cinéma du 21e siècle.
De Catherine Marchal, sublime de tristesse et de résignation, à Olivia Bonamy juste incroyable de vérité et qui m’a embué les yeux de sa première à sa dernière apparition, les femmes aussi ont leur place dans ce polar glacé (avec une courte apparition de Louise Monot, bientôt à l'affiche d'OSS 117 Rio ne répond plus, et une fugace exhibition de Yasmine, la reine du porno passée au polar).
Les hommes, eux, n’ont globalement pas fière allure, mais la galerie de flic de Marchal est juste sublime à voir et se regarde comme on visite un musée magnifique : on se dit que l’on observe quelque chose de beau et de rare que l’on n’oubliera pas. Le film nous envoie une baffe rare et puissante comme une gorgée de whisky sec directement avalé à la bouteille.
Mes yeux piquent encore. Mon cœur bat toujours. Bravo Monsieur Marchal. Et merci.
Mes yeux piquent encore. Mon cœur bat toujours. Bravo Monsieur Marchal. Et merci.
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