Buzz : Allez, on se fait plaisir. Aujourd’hui, retour de Il était une fois en Amérique sur la Croisette, avec 40 minutes de rab dans le cadre de Cannes Classics – du bonheur, de l’opium de cinéma, restauré sous la houlette de Martin Scorsese et exécuté par la cinémathèque de Bologne. A croire qu’on n’en aura jamais fini avec le chef-d’œuvre de Sergio Leone, présenté au Festival de Cannes en 1984, hors compétition, après des années et des années de difficultés, d’abandon. Et qui ont accouché d’un des plus beaux films de l’histoire du cinéma.
On avait évoqué ce mastodonte sur Cineblogywood il y a un an environ, à l’occasion de sa réédition en salles. Vous savez quoi ? Eh bien, on ira le revoir ! Parce que c'est un des rares films qui dans le cadre d'un genre bien codé – le film de gangsters – parvient à délivrer la vision toute personnelle d'un cinéaste, son regard à la fois émerveillé et désenchanté sur l'Amérique, ses valeurs, ses fantasmes, ses vanités. Et qui cache un Rosebud, une intrigue sous-jacente centrée secrètement sur le temps, ses ravages et la mélancolie qu'elle engendre. Une sorte d'A la recherche du temps perdu, version gangsters...
Flashback sur ce qui constitue l’une des plus belles ellipses de l’histoire du cinéma.
Travis Bickle
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