En DVD et Blu-ray : A la rédac de Cineblogywood, nous sommes fans de Sherlock. Certes, nous ne sommes pas les seuls et c'est bien compréhensible : la série est aussi intelligente que prenante, superbement interprétée et réalisée avec beaucoup d'inventivité. La saison 2 sort en vidéo et c'est un must have !
Steven Moffat et Mark Gatiss, co-créateurs de la série (et co-interprète en ce qui concerne le second), ont décidé de s'attaquer cette fois-ci à trois "piliers" de la saga holmesienne : Le chien des Baskerville, Moriarty (l'ennemi que Sherlock adore haïr) et Irène Adler (l'ennemie que Sherlock adore adorer). Le résultat est époustouflant. Oui, j'emploie beaucoup de superlatifs mais c'est mérité.
S'attaquer aux piliers
Premier épisode de la saison 2 : fin du cliffhanger de la saison 1 (Sherlock et Watson sous la menace de Moriarty) et introduction de Miss Adler, dominatrice au coeur d'un complot impliquant une personne haut placée de la Couronne. Sherlock le rationnel est dérouté face à l'assurance, à l'intelligence... et à la beauté d'Irène. Et les théories sur l'amitié plus qu'amicale entre le détective et le Dr Watson ?...
Le deuxième épisode revisite l'histoire du chien des Baskerville, dans une ambiance qui rappelle X-Files. Là encore, Sherlock est lâché par ses sens et perd pied. Mais la déchéance intervient dans le troisième et dernier épisode de la saison, celui de l'affrontement à la mort de Moriarty et Sherlock, avec un génial cliffhanger qui fait hurler de plaisir et de frustration.
Une paire au poil
S'appuyant sur des dialogues percutants et des histoires ciselées, Benedict Cumberbatch et Martin Freeman forment une paire au poil. Ils se chamaillent, se respectent, se complètent. Cela fait plaisir de voir leur relation évoluer : dans la série, les deux hommes sont confrontés au succès... comme les deux acteurs dans la vraie vie, grâce à la série. Belle idée des scénaristes d'exploiter cette nouvelle donne. La réalisation est toujours aussi originale : ralentis, gros plans à la précision chirurgicale, textes affichés à l'écran... les plans permettent d'entrer dans la tête des personnages, et notamment de Sherlock. Montage nerveux, enchaînements travaillés... Les 90 minutes de chaque épisode défilent à toute allure et l'on regrette que chaque saison soit aussi courte.
L'édition Blu-ray proposée par France Télévisions Distribution permet de profiter à fond de ce travail sur l'image et le son. Un making of avec l'équipe du film lève le voile sur les coulisses de la série. Impossible de passer à côté de ce Sherlock !
Anderton
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire