Buzz : Critique de cinéma, à Positif et au Cercle sur Canal+ (entre beaucoup d'autres), Philippe Rouyer sait parler des films avec simplicité, passion et intelligence. Blasé ? Jamais ! Evidemment, il prend son pied au Festival de Cannes. Nous lui avons donc soumis notre Questionnaire cannois (découvrez nos interviews). Il évoque une formidable bataille, le syndrome de Stendhal et des mini-siestes.
Qu'allez-vous faire à Cannes ?
M’immerger dans le meilleur de la production cinématographique mondiale de l’année, la commenter et en débattre.
Combien de fois avez-vous participé au Festival ?
Ce sera ma 28e fois.
Qu’attendez-vous de cette édition 2016 ?
Comme chaque année : des chocs cinématographiques, des révélations et bien sûr des confirmations.
Quel est votre plus grand plaisir pendant le Festival ?
Dîner avec des amis que je retrouve au Festival chaque année.
Qu’est-ce qui vous énerve le plus ?
L’attente et les bousculades pour accéder à certaines projections
Quel est votre plus beau souvenir ?
- Ma présentation de Carne, le moyen métrage de Gaspar Noé alors inconnu, alors que j’étais sélectionneur de la Semaine de la critique à Cannes 1991.
- La formidable bataille autour de Funny Games de Michael Haneke en compétition.
- Le début de syndrome de Stendhal qui m’a pris après avoir vu coup sur coup Tree of Life et Melancholia.
Qu’y a-t-il dans votre valise ?
Un magnétophone, un ordinateur portable, le chargeur de mon téléphone et... une paire de lunettes de rechange au cas où je casserai les miennes.
Quel est votre truc pour tenir le coup pendant la quinzaine ?
Les expresso et un hôtel près de Palais où je peux aller faire une mini sieste tous les après-midis.
Votre fête cannoise la plus délirante, c’était où et quand ?
Pour le n° 400 de ma chère revue Positif, en 1994, un cocktail en petit comité où étaient venus tous les réalisateurs amis de la revue, de Kieslowski à Eastwood, en passant par Tarantino, Boorman, Assayas et Egoyan
Quelle est votre Palme d’or préférée ?
Ex-aequo Sailor et Lula/ Pulp Fiction/Amour/ La Vie d’Adèle (pour m’en tenir aux éditions que j’ai suivies).
Quel est votre programme après le Festival ?
Écrire des tonnes de textes, enregistrer des heures d’émissions de TV et de radio pour analyser les films et le palmarès... et puis me reposer en famille.
Suivez Philippe Rouyer sur Twitter : @philippe_rouyer
Anderton
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