En salles : On le sait le journaliste de cinéma est soit une machine à superlatifs (Studio et consorts…), soit un frustré qui aurait mieux filmé tout ce qu’il voit (les hebdos et les quotidiens...). Seulement voilà, aucun ne crache vraiment dans la soupe et l’on sait toujours à l’avance quel canard aimera quel film.
Quand Carlos met la Gome(z)
Sans doute ce dimanche 30 mars, Carlos Gomez dans Le Journal du Dimanche a-t-il franchi un cap dans la critique de film en passant la ligne blanche et en tirant à boulets rouge foncé sur Disco. Morceaux choisis : "Avait-on déjà vu telle accumulation de laideur au centimètre carré sur un écran de ciné ? (...) Disco est film escroc et paresseux où (…) l’acteur amuseur (Dubosc) s’y donne avec tant d’autosatisfaction dans le registre de dragueur imbécile heureux que les situations provoquent plus de gène que de rires". Enfin, il ajoute : "Deux cas de figure : ou Dubosc est définitivement un crétin, inculte en cinéma, ou il est d’une malhonnêteté intellectuelle qui éclaire le bonhomme sous un jour nouveau".
Quand Carlos met la Gome(z)
Sans doute ce dimanche 30 mars, Carlos Gomez dans Le Journal du Dimanche a-t-il franchi un cap dans la critique de film en passant la ligne blanche et en tirant à boulets rouge foncé sur Disco. Morceaux choisis : "Avait-on déjà vu telle accumulation de laideur au centimètre carré sur un écran de ciné ? (...) Disco est film escroc et paresseux où (…) l’acteur amuseur (Dubosc) s’y donne avec tant d’autosatisfaction dans le registre de dragueur imbécile heureux que les situations provoquent plus de gène que de rires". Enfin, il ajoute : "Deux cas de figure : ou Dubosc est définitivement un crétin, inculte en cinéma, ou il est d’une malhonnêteté intellectuelle qui éclaire le bonhomme sous un jour nouveau".
Dans le doute, il finit avec : "Troisième option, nous n’avons rien compris [l’emploi du "nous" doit valider un accord de la rédaction du JDD…] et Fabien Onteniente est devenu le Ken Loach Français. On se gondole, non ?".
Oui, Carlos, on se gondole, mais toi, prends une semaine à Venise pour te féliciter d’avoir tronçonné un film que nous n’irons pas voir sur CinéBlogywood. Grâce à toi en partie, car on avait déjà des gros soupçons sur le film…
Oui, Carlos, on se gondole, mais toi, prends une semaine à Venise pour te féliciter d’avoir tronçonné un film que nous n’irons pas voir sur CinéBlogywood. Grâce à toi en partie, car on avait déjà des gros soupçons sur le film…
Marcel Martial (Pop)
4 commentaires:
Franchement, je suis le premier à tailler les bonnes grosses bouses et à me faire plaisir en faisant des tonnes et en essayant d'être drôle.
Mais là, ça va certainement trop loin : d'une part c'est tirer sur l'ambulance, car rien que l'affiche ou la bonne-annonce sont révélateurs, c'est pas du vol intellectuel ou une quelconque arnaque, comme pour Astérix 3 par exemple, ils annoncent la couleur, ça va être mauvais.
Et d'autre part, car c'est de la diffamation de tenir de tels propos sur une grand média. Il y a des responsabilités comme il y a des manières de le dire. Même si c'est le fond de sa pensée, celle-ci sera diffusée, relayée, il faut donc choisir ses mots avec soin je pense.
Si seulement la critique avait été drôle... mais là c'est un peu de la merde sur de la merde, ça doit être un concept.
Euh Florianl, la BA ou l'affiche d'Astérix laissait attendre que le film n'était pas un navet ?! Parce qu'à part les émissions promo TV classiques et ultra consensuelles, le film était enterré artistiquement avant sa sortie...
Quant à Disco, je suis pas sûr qu'on puisse dire que le JDD tire sur l'ambulance, quand il s'attaque à un tel blockbuster qui nous gave de sa promo... Certes, la critique en soi n'a rien de subtil ou drôle, c'est du bourrin agressif aussi fin que la promo du film, mais bon... C'est le JDD quoi :-s
Et depuis quand une critique se doit d'être drôle ? Les critiques qui, justement, se croient tout permis sur l'autel de l'humour m'exaspèrent.
Et Disco est un navet. Quelle info.
Je me suis peut-être mal fait comprendre : je dis bien que la promo, les BA et autres affiches de Disco ou Astérix 3 nous annoncent un mauvais film ça laisse peu de chance au doute. Ils ne mentent pas je trouve : on sent bien venir le film pourri :)
Après mon expression hospitalière était mal choisi, effectivement, mais je trouve toujours débile de faire une telle critique assassine qui donne surtout une mauvaise image à la profession.
Après, pour le domaine de l'humour, faire de l'humour juste pour l'humour c'est mauvais, mais rien n'empêche d'être un peu détendu dans son écriture car souvent beaucoup de films s'y prètent et quand l'humour sert la critique c'est d'autant plus efficace et frappant.
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