En salles : 300... L’histoire épique d’une bataille sanglante et démesurée avec 300 acteurs bodybuildés et exhibitionnistes : ça fait 600 couilles sous des jupes.
N’en jetez plus, c’est le film du moment. Le récit, véridique, de cette résistance désespérée de Sparte face à l’invasion perse est magnifié par des choix judicieux de mise en scène : la culotte de cuir sied à merveille aux spartiates taillés dans la créatine, la musique grandiloquente souligne la violence des combats juste comme il faut, l’esthétique léchée des effets visuels rendrait crédible Mimi Mathy en orque du Marineland d'Antibes.
D’accord, c’est un peu simpliste : les méchants sont fourbes et vraiment moches, les gentils sont courageux et plutôt bandants (si les batailles avaient été éclairées à la boule à facettes, on aurait pu se croire au Queen un samedi soir)... Mais qui peut prétendre regarder un match de rugby et s’attendre à ce que les joueurs dissertent avant de se mordre les clavicules ?
N’en jetez plus, c’est le film du moment. Le récit, véridique, de cette résistance désespérée de Sparte face à l’invasion perse est magnifié par des choix judicieux de mise en scène : la culotte de cuir sied à merveille aux spartiates taillés dans la créatine, la musique grandiloquente souligne la violence des combats juste comme il faut, l’esthétique léchée des effets visuels rendrait crédible Mimi Mathy en orque du Marineland d'Antibes.
D’accord, c’est un peu simpliste : les méchants sont fourbes et vraiment moches, les gentils sont courageux et plutôt bandants (si les batailles avaient été éclairées à la boule à facettes, on aurait pu se croire au Queen un samedi soir)... Mais qui peut prétendre regarder un match de rugby et s’attendre à ce que les joueurs dissertent avant de se mordre les clavicules ?
Sarkonidas contre Ségonidas
300 n’a que la prétention de nous en foutre plein la gueule et il le fait remarquablement.
Tellement bien d’ailleurs qu’en touchant à la perfection, il parviendrait presque à nous faire comprendre ce que nos profs nous rabâchaient sur l’effet cathartique de la tragédie : un bon pain dans la gueule fait toujours du bien, surtout quand il ne s’agit pas de la nôtre. On sort de la projection groggy et content, comme si on avait gagné un match de boxe mais sans les inconvénients du nez cassé et de l’œil arraché .
En résumé : 300 est un film de droite par son manichéisme désinhibé (le roi Sarkonidas va te nettoyer la racaille perse au karsher) et un film de gauche par son mépris total de l’obsession sécuritaire des petits bourgeois (la reine Ségonidas s’en fout de mourir pourvu qu’il y ait combat). Vu des US, c'est une busherie : d'un côté ou de l'autre, que l'on soit spartiate ou à la sauce au Xerxès. Mais dans tous les cas, n’y cherchez pas d’autre message que celui de vouloir nous faire passer 2 heures au paradis des yeux.
Un petit mot sur les acteurs. Gerard Butler est un sublime Léonidas (avec des tablettes de chocolats, évidemment) qui apporte pas mal d'humour à son personnage (ça, c'est aussi une bonne surprise). Quant à Lena Headey , on a surtout envie d'aller la voir dans sa toge en coulisses : elle est bellissime. Les seconds rôles (299 environ) sont tous parfaits.
Mon conseil : allez-le voir en jupe et sandales et n’hésitez pas à hurler, vibrer, suer, pleurer… Bref, faites-vous votre propre avis ! Mais je peux vous assurer qu’en sortant, vous ne regarderez plus Léonidas comme un cousin de Midas (le pro du pot).
Marcel Martial, avec Sentenza
300 n’a que la prétention de nous en foutre plein la gueule et il le fait remarquablement.
Tellement bien d’ailleurs qu’en touchant à la perfection, il parviendrait presque à nous faire comprendre ce que nos profs nous rabâchaient sur l’effet cathartique de la tragédie : un bon pain dans la gueule fait toujours du bien, surtout quand il ne s’agit pas de la nôtre. On sort de la projection groggy et content, comme si on avait gagné un match de boxe mais sans les inconvénients du nez cassé et de l’œil arraché .
En résumé : 300 est un film de droite par son manichéisme désinhibé (le roi Sarkonidas va te nettoyer la racaille perse au karsher) et un film de gauche par son mépris total de l’obsession sécuritaire des petits bourgeois (la reine Ségonidas s’en fout de mourir pourvu qu’il y ait combat). Vu des US, c'est une busherie : d'un côté ou de l'autre, que l'on soit spartiate ou à la sauce au Xerxès. Mais dans tous les cas, n’y cherchez pas d’autre message que celui de vouloir nous faire passer 2 heures au paradis des yeux.
Un petit mot sur les acteurs. Gerard Butler est un sublime Léonidas (avec des tablettes de chocolats, évidemment) qui apporte pas mal d'humour à son personnage (ça, c'est aussi une bonne surprise). Quant à Lena Headey , on a surtout envie d'aller la voir dans sa toge en coulisses : elle est bellissime. Les seconds rôles (299 environ) sont tous parfaits.
Mon conseil : allez-le voir en jupe et sandales et n’hésitez pas à hurler, vibrer, suer, pleurer… Bref, faites-vous votre propre avis ! Mais je peux vous assurer qu’en sortant, vous ne regarderez plus Léonidas comme un cousin de Midas (le pro du pot).
Marcel Martial, avec Sentenza
300 de Zack Snyder (sortie le 21 mars). Avec Gerard Butler, Lena Headey, Dominic West, Rodrigo Santoro...
4 commentaires:
super critique
Vous etes le Marcel martial de ouifm ?
Lui-même, cher anonyme ! C'est un blog de védettes, ici !
300 et chocolats... je viens de comprendre! c'est bon !
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