dimanche 9 octobre 2016

Cineblogywood 10 ans : abécédaire pour les fans (2/2)


Buzz : Cineblogywood fête son dixième anniversaire. Pendant plus de dix jours, nous vous avons proposé des interviews exclusives et des concours sympas. Pour terminer cette belle célébration, voici la suite et fin de notre abécédaire (lire la première partie), qui permet raconter cette belle aventure commencée en 2006.




M comme marraine : Reem Kherici est le premier talent à nous avoir accordé une interview. C’était pour la sortie d’OSS117 Rio ne répond plus. François Clerc (à l’époque directeur de la distribution chez Gaumont, aujourd'hui chez StudioCanal) nous avait filé une photo exclu du tournage sur laquelle Reem posait en maillot de bain. Je l’avais contactée sur Facebook pour lui demander de la commenter et de nous raconter son aventure au Brésil. Elle avait été enthousiaste, pétillante, drôle. On l’a souvent sollicitée et elle a répondu présent à chaque fois, avec la même gentillesse. Du coup, nous l’avons choisie comme marraine officielle de Cineblogywood. Elle a dit oui. Reem réalise en ce moment Jour J, son deuxième film en tant que réalisatrice. On l’embrasse très fort.

N comme Netosphère : Oui, normalement on dit blogosphère mais on avait déjà un mot pour la lettre B. La netosphère, ce sont nos lecteurs et lectrices chéri(e)s mais aussi les autres blogueurs. Une vaste communauté qu’on fréquente assez peu. Pas par mépris, mais par manque de temps. Nous ne sommes pas des jaloux : je suis toujours admiratif des initiatives lancées par des passionnés comme nous, les soirées, les podcasts audio ou vidéo, les analyses fouillées... Une saine émulation ! En revanche, les polémiques à la con, les clashes 2.0, ça ne m’intéresse pas. Au fil des années, nous avons même tissé des liens privilégiés avec certains confrères. Des passionnés qu’on prend plaisir à croiser en sortie de projo : Chandleyr, Fred Teper, Shunrize, Fred My Screens et bien d’autres. Il y a quelques années, avec Jérôme, Florian, Nicolas, Kinoo, nous avions même créé le Best of blogs : sur nos sites respectifs, nous incitions à aller lire les articles des copains. Précision : le best of ne désignait pas nos articles comme les meilleurs de la blogosphère mais comme les meilleurs de la semaine sur nos sites. Cela me manque, ces échanges.


P comme partenaires : Distributeurs, éditeurs, agences... ils sont un certain nombre à nous faire confiance et à nous inviter à leurs projos, à nous envoyer leurs Blu-ray ou à nous proposer des interviews de talents, voire des concours à organiser. Nous en sommes honorés. On ne tombe pas pour autant dans le cirage de pompes, on reste honnêtes et fidèles à nos convictions. Nous choisissons aussi de voir et de chroniquer les films qui, sauf accident, nous parlent et nous comblent. Je ne vais pas tous citer par peur d’en oublier. Quant à ceux qui omettent  - ou dont les agences omettent - de nous inscrire sur leurs listes (why ? WHY ?!), sachez que je ne vous hais point. Mais vous loupez quelque chose.

R comme revenus : Il y a des blogueurs qui vivent de leur passion. Ben, pas nous. Nous sommes tous bénévoles et on ne touche pas un kopeck. Des régies nous ont souvent contactés pour gérer nos espaces publicitaires mais j’avais l’impression qu’on nous offrait des cacahuètes en échange de pubs hyper intrusives et gênantes pour la lecture. Du coup, nous avons abandonné l’idée de devenir millionnaires grâce à Cineblogywood. 

S comme sexe : La rédaction de Cineblogywood respecte une scrupuleuse règle, "No zob in blog". On se chauffe suffisamment comme ça avec les films.

T comme twitter : Comment ça tu ne nous suis pas sur Twitter ? Voici nos comptes : @Cineblogywood

U comme Utopie : Dans un monde idéal, on passerait notre temps à regarder des films, entre gens passionnés. A s’extasier ensemble, à discuter des heures et des heures, à se prendre le chou sur un cinéaste ou une œuvre. Au bout d’un moment, les cartons de pizzas s’empileraient sur la table basse, y aurait du popcorn dans les replis du canap, de la bière renversée sur la moquette, ça sentirait la sueur et l’haleine de poney.  Puis quelqu’un ouvrirait la fenêtre en disant : "Oh, il fait super beau". Et on irait au cinéma.

V comme VHS : Oui, beaucoup de rédacteurs de Cineblogywood ont eu pour nounou le magnétoscope. Le plaisir de voir des films sur grand écran (au Max Linder ou au Kinopanorama par exemple) n’empêchait pas de bouffer des introuvables, des classiques et du culte sur VHS. Le vidéoclub était une salle au trésor, les week-ends donnaient lieu à des marathons dans le salon. Une autre époque.

X comme X : Biberonnés au Journal du hard et à Newlook, nous fûmes quelques-uns, à la rédac, à nous lancer à l’écriture de chroniques de films X. Plus exactement à des chroniques de productions Dorcel, dont nous apprécions la qualité. Et parce qu’on connaît quelqu’un qui y travaille. Ecrits d’un jet et d’une main, ces articles apportaient notre vision décalée à un univers qui se prend parfois trop au sérieux. Et puis, tel l’ado qui abandonne sa passion de manière subite (au cul), nous avons arrêté, et même supprimé la plupart des chroniques amères. Elles plombaient notre référencement et nous empêchaient d’être crédibles auprès de certains partenaires. Quelques posts sont encore accessibles, comme celui sur la projection de Casino No Limit face à des journalistes de la presse traditionnelle ou ce compte-rendu du premier film porno visionné par notre rédactrice Marge S. Emouvant. Mais même les meilleures choses ont une happy ending. Sortez vos mouchoirs.


Y comme Y Generation : La génération Y, c’est pas nous (cf V comme VHS).

Z comme zzzzz : Les blogueurs aimeraient avoir plus de temps pour dormir. Concilier vie pro, vie perso et activité 2.0 se fait souvent au détriment des heures de repos. D’où ce teint blafard, ces valoches noires sous des yeux injectés de sang, ces durillons aux doigts, cette chevelure clairsemée et cette haleine de poney liée à une alimentation trop grasse. Mais si les blogueurs ont besoin de sommeil, ils prient pour que leurs lecteurs ne s’endorment pas à la lecture de leurs posts. D’ailleurs, vous êtes toujours là ? Hého, les copains !

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Anderton

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