En DVD et Blu-ray : Après sa ressortie en salles l’été dernier, Little Big Man bénéficie d’une somptueuse édition vidée par Carlotta, dans un coffret ultra collector. Occasion de redécouvrir ce western picaresque, l’un des meilleurs films sur l’histoire des Etats-Unis, signé Arthur Penn, le grand démythificateur de l’Amérique (Bonnie and Clyde, Missouri Breaks, Georgia).
Fleuron d’Arthur Penn
En deux mots, il s’agit d’une version américanisée du Candide de Voltaire, pris entre deux familles : celle des pionniers et celle des Indiens, le tout sur fond de conquête de l’Ouest, et nourri d’histoire contemporaine, le film ayant été tourné en 1970, en pleine guerre du Vietnam. Véritable fleuron de l’œuvre d’Arthur Penn, Little Big Man doit également être vu pour l’incroyable composition de Dustin Hoffman dans le rôle principal, de 17 ans à 121 ans ! (lire notre article Little Big Man : 3 raisons de se précipiter en salles).
Bonus à gogo
Quatrième volet de la collection ultra collector, après Body Double, L’Année du dragon et Panique à Needle Park, Little Big Man regorge de bonus : une présentation toujours érudite et joyeuse par Philippe Rouyer, qui replace le film dans le contexte de la filmographie d’Arthur Penn ; où l’on apprend notamment que le réalisateur souhaitait initialement confier le rôle du chef indien à Marlon Brando ; deux documentaires américains inédits, l’un consacré au tournage du film, l’autre à la composition de Dustin Hoffman, contenant d’impressionnantes images de l’acteur s’époumonant à tue-tête dans une chambre close pour trouver le timbre de voix propre aux vieillards centenaires ; ou de sa préparation au maquillage. Enfin, un livret de plus de 150 pages, comprenant un entretien avec le réalisateur, un reportage sur le tournage, une analyse du western selon Arthur Penn par Michel Cieutat, agrémenté d’une cinquantaine de visuels inédits du tournage, complète cette édition indispensable, d’un des plus grands réalisateur américains, dont nous avions évoqué la filmographie.
Et puis, c’est bientôt Noël !
Travis Bickle
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire