Buzz : Fondateur et directeur de la société de production et de distribution Mondex et Cie, Stéphane Sorlat est un habitué du Festival de Cannes. Nous lui avons donc soumis notre Questionnaire cannois (découvrez toutes les interviews). Il évoque de la promo, des négos et un Bellocchio.
Qu'allez-vous faire à Cannes ?
La promotion de Searching for Ingmar Bergman, réalisé par Margarethe von Trotta et sélectionné à Cannes Classics et qui sortira le 5 septembre chez Epicentre. La recherche de partenaires pour Les Fouines, le prochain Juan José Campanella, oscarisé pour Dans ses yeux, qui tourne en juin à Buenos Aires.
Combien de fois avez-vous participé au Festival ?
Pfff, 35 à vue de nez, mais j'ai commencé très jeune !
Qu’attendez-vous de cette édition 2018 ?
Comme d'habitude, rencontrer des distributeurs et producteurs étrangers.
Quel est votre plus grand plaisir pendant le Festival ?
Je vais une fois par an avec quelques amis dîner à La Colombe d'or, qui est le plus bel endroit du monde et le plus chargé d'histoire.
Qu’est-ce qui vous énerve le plus ?
Que le charme de l'ancien palais et la légèreté de l'époque ait disparu à jamais.
Quel est votre plus beau souvenir ?
La projection du Diable au corps de Marco Bellocchio, notre premier film avec Jean Labadie et Eric Heumann. Aucun de nous n'avait trente ans, on était comme dans un rêve.
Qu’y a-t-il dans votre valise ?
Du passe-partout et un noeud pap.
Quel est votre truc pour tenir le coup pendant la quinzaine ?
Aujourd'hui de ne pas me coucher trop tard... mais ça n'a pas toujours été le cas.
Pour quel(le) artiste redeviendriez-vous un fan de base si vous le/la croisiez sur la Croisette ?
D'hier : Laurence Olivier. D'aujourd'hui : Daniel Day Lewis.
Votre fête cannoise la plus délirante, c’était où et quand ?
Il y en a eu beaucoup, surtout dans les années 90. Aujourd'hui, ça délire moins, ou autrement.
Quelle est votre Palme d’or préférée ?
Blow up d'Antonioni.
Quel est votre programme après le Festival ?
Filer sur la préparation du Campanella.
Suivez Stéphane Sorlat sur Twitter : @SorStephane
Anderton
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