A la TV : Westworld est enfin de retour pour une saison 2 après une attente in-ter-mi-nable depuis la fin de la diffusion de la première saison début 2017. Le final en apothéose nous avait d’ailleurs laissés pantois et un peu perdus. Qu’allait-il advenir du parc et de ses hôtes ?
Ecrite par Jonathan Nolan (frère de Christopher) et Lisa Joy, diffusée sur HBO aux US et sur OCS en France, Westworld réunit un casting impeccable - Jeffrey Wright, Evan Rachel Wood, Ed Harris, Anthony Hopkins, Thandie Newton, Jimmy Simpson et bien d’autres.
Et donc un délai de production très long pour cette saison 2 (lire notre article), justifié tout d’abord par la volonté de Jonathan Nolan et Lisa Joy de prendre le temps d’écrire, et surtout de préserver l’intrigue – tous les épisodes ont été écrits à l’avance mais les scènes tournées volontairement dans le désordre – et ainsi offrir une nouvelle saison à la hauteur de leurs ambitions scénaristiques. En parallèle, la débauche de moyens, la disponibilité des acteurs mais aussi les feux de forêt en Californie, près de certains lieux de tournage, ont prolongé l’attente.
Lost in Narration
La machine infernale aux prouesses visuelles et narratives est de retour et le premier épisode est là pour nous le rappeler. Comme Bernard (Jeffrey Wright) qui vient de perdre ses lunettes, nous voyons double (hum) et sommes un peu perdus à cette intersection du présent, du passé et du futur. Comme lui, nous nous posons moultes questions : Quel jour sommes-nous ? Qu’est-il advenu du Dr Ford (Anthony Hopkins) et où est Dolores (Evan Rachel Wood) ? Attention, tout va aller très vite : révélations, indices et nouveaux questionnements. Pour les plus perspicaces, ouvrez l’œil, les Easter eggs sont nombreux.
Petit écran mais grand talent
Alors pourquoi replonge-t-on dans l’intrigue de Westworld aussi rapidement ? D’abord pour son esthétisme grandiose, mais aussi pour son réalisme et sa capacité à capter très vite l’attention du spectateur. la série brille toujours par la qualité de son interprétation et la facilité avec laquelle elle enchaîne les scènes d’action musclées, voire brutales, et les dialogues métaphoriques. La B.O. n’est pas en reste, grâce au compositeur Ramin Djawadi (Iron Man, Game of Thrones). Tendez l’oreille en ce début de saison 2 et vous entendrez Seven Nation Army des White Stripes, dans une version revisitée.
En plein débat autour de Netflix - qui n’est d’ailleurs pas à sens unique -, on peut légitimement penser que Westworld est une série qui, pour le coup, mériterait d’être regardée sur grand écran. Le pari ambitieux de Jonathan Nolan et Lisa Joy pour cette saison 2 semble en tous cas on ne peut plus réussi.
Joanna Wallace
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