Buzz : J'ai écrit il y a un mois de cela : "World War Z, c'est le film qui emballe sans pour autant rassurer complètement". Paramount a organisé aujourd'hui une projo de 15 minutes du film dans la magnifique salle du Royal Monceau, à Paris. 15 minutes, trois extraits, une grosse claque.
Alors, oui, trois extraits ne font pas un film - idem pour les trailers sur lesquels, moi le premier, on s'excite avant d'être parfois déçu lorsque l'on découvre l'oeuvre dans son intégralité. Il pourrait s'agir des trois séquences les plus réussies du film... Reste que sur ce que j'ai vu, je suis rassuré et encore plus emballé ! Sans trop entrer dans les détails, le premier extrait montre le personnage incarné par
Brad Pitt, coincé dans un embouteillage avec sa famille (ce que l'on voit au début du trailer). Embouteillage, tout le monde le comprend, dû à une invasion de zombies. Pour le deuxième extrait, direction : Jérusalem. Juifs et Arabes fraternisent à l'abri de hauts murs mais c'est sans compter les millions de morts-vivants qui, à défaut d'avoir un cerveau, ont un appétit féroce. D'où cette gigantesque pyramide inhumaine qui prend forme jusqu'à atteindre le sommet du dérisoire rempart (on voit aussi cette scène dans le trailer). S'ensuit une course-poursuite dans les rues de la vieille ville recouverte de grillages, hérissée de murs... La réflexion géopolitique n'est pas interdite mais on ne s'y attarde pas longtemps. Enfin, le dernier extrait prouve si les zombies ne volent pas, ils représentent tout de même un danger, même en avion.
Les trois séquences sont remarquablement mises en scène : la tension monte rapidement pour parvenir à un crescendo. Tout va très vite, y compris les zombies ! Oubliez les morts-vivants de papa, traînant de la patte en marmonant une plainte étouffée. ceux de World War Z ont été mordus par Usain Bolt et ils claquent des dents. Est-ce que les zombies sont bien foutus ? Oui mais pas vu d'écorchés vifs avec des lambeaux de chair qui pendent. et puis, ils vont trop vite pour que la caméra s'attarde sur eux plus de deux secondes. Pas l'occasion non plus d'apprécier la composition de Brad Pitt. Il joue à fond le type inquiet, qui court, fuit et se bat. Mais il fait bien.
Speed, speed, ces séquences. Et spectaculaires. Le tout dans une bande-son criarde (parfois trop), oppressante qui faisait trembler les sièges. Pour info, ces 15 minutes ont été présentées en 2D mais une version 3D du film sera également dispo en salles. Les autres spectateurs et moi sommes ressortis avec la tête des gens sortant d'un roller-coaster : souriants, un peu hagards, le pas hésitant. Vous l'avez compris, j'ai kiffé.
Anderton
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