Buzz : La Vénus et la fourrure, de Roman Polanski. Deuxième film en compétition pour Mathieu Amalric cette année. Adulé, martyrisé, auréolé du triomphe international de son Pianiste – Palme d'Or en 2004 – le cinéaste remet le couvert, pour un film a priori bien plus sulfureux et beaucoup moins consensuel que sa Palme d'Or.
Le Festival de Cannes et Polanski, une histoire pas toujours marquée par la compréhension. Car avant le triomphe du Pianiste, que d'incompréhensions ! Qu'on se souvienne de l'accueil très réservé accordé au Locataire (The Tenant) en 1976, ou bien à la douche froide critique et publique qui suivit la présentation de sa comédie d'aventures Pirates en 1986. Ou encore de la bronca suscitée par le palmarès dont il présida le jury en 1991. Palmarès qui concentra trois prix – certes mérités ! - sur Barton Fink des frères Coen, et rejeta complètement Van Gogh de Pialat. Retour sur ce Locataire, un des meilleurs Polanski, à voir en parallèle avec M. Klein, d'un autre exilé Joseph Losey, présenté la même année sous la même bannière française.
Travis Bickle
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