samedi 16 mai 2015

Le Festival de Cannes selon Léo Soesanto (Semaine de la critique)


Buzz : Léo Soesanto a certainement plus de casquettes que de smokings. Journaliste, il est également sélectionneur de longs métrages à la Semaine de la Critique, directeur de la programmation au Festival international du film indépendant de Bordeaux et programmateur de séries TV au Festival Tous Ecrans de Genève. Nous lui avons soumis notre Questionnaire cannois (découvrez toutes nos interviews). Son Festival de Cannes à lui, ce sont notamment du babysitting, Duran Duran et des semi-comas euphoriques.


Qu’allez-vous faire à Cannes ? 
J’y vais avec une triple casquette : journaliste de cinéma of course, directeur de la programmation du Festival international du film indépendant de Bordeaux (Fifib) et sélectionneur pour les longs métrages de la Semaine de la Critique. J’y vais donc pour voir des films, écrire dessus, faire des rendez-vous professionnels en vue de préparer la prochaine édition du Fifib (8-15 octobre) et le faire un peu connaître. Pour la Semaine, je viens présenter certains des films que nous avons choisis, rencontrer et un peu babysitter leurs réalisateurs. Accompagner ces oeuvres. Comme il s’agit de premiers et seconds films, je dis, selon l’humeur, que je suis un peu sage-femme qui présente un nouveau-né à l’assistance. Ou d’un sommelier qui débouche une bouteille et la fait goûter. 

Combien de fois avez-vous participé au Festival ? 
C’est ma huitième édition.

Qu’attendiez-vous de cette édition 2015 ? 
Y avoir au moins huit heures de sommeil d’affilée une nuit. En tant que spectateur, aimer les films très attendus ou pas attendus du tout. Etre surpris. Et pour être corporate, j’attends que les films à la Semaine soient bien reçus ou du moins qu’ils provoquent la discussion. Qu’ils provoquent la surprise.

Quel est votre plus grand plaisir pendant le Festival ? 
Le menu du soir à 44 euros du restaurant L’Affable.

Qu’est-ce qui vous énerve le plus ?
Se tromper d’horaire pour une projection ou un rendez-vous et avoir perdu sa journée. Courir en smoking sur la Croisette. 

Quel est votre plus beau souvenir ? 
La surprise de lire un soir que Duran Duran était en concert au VIP Room en 2011. Y aller. Y chanter Rio. Découvrir que nous, spectateurs, sommes debout sur une sorte de plateforme tournante comme au Salon de l'Automobile.


Qu’y a-t-il dans votre valise ?
Trop de cravates. Trois chargeurs pour un smartphone. Des livres que je ne lirai jamais pendant le festival.

Quel est votre truc pour tenir le coup pendant la quinzaine ?
Pour rester corporate, je répondrai à la question : "Quel est votre truc pour tenir le coup pendant la Semaine ?" Notre partenaire est Nespresso. La plage Nespresso est notre oasis.

Pour quel(le) artiste redeviendriez-vous un fan de base si vous le/la croisiez sur la Croisette ?
Roger Moore. Ariane Labed.

Votre fête cannoise la plus délirante, c’était où et quand ?
Statistiquement, quand on a réussi à rentrer dans une fête délirante et réussie, il y en a toujours une plus délirante et réussie ailleurs au même moment. Donc, dans l’absolu, je ne sais pas. Je préfère l’after, quand vous enchainez sur la projection de 8h30 et que certains films ont l’air meilleur dans un semi-coma euphorique.

Quelle est votre Palme d’or préférée ? 


Quel est votre programme après le Festival ?
Dormir. Travailler sur d’autres festivals.

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Anderton


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